Liqueur de chocolat mi-sucré, traitée à l’alcali

La pluie s’est installée pendant la nuit, ce qui ne devrait pas trop gêner la descente en rafting. Malheureusement, un mauvais sort semble avoir été lancé sur les activités aquatiques, car une ranger vient nous annoncer qu’un accident a eu lieu sur la transcanadienne, qui va rester fermée plusieurs heures. Il ne sera donc pas possible d’atteindre Golden à temps. Heureusement, la société organisatrice, jointe par téléphone, procède à un remboursement intégral.

Notre mini-van est équipé d’une “fosse à bouffe”. Il s’agit en fait d’une trappe dans le plancher de la voiture dans laquelle peuvent être repliés les sièges arrières. Nous avons mis ce volume à profit pour y stocker notre nourriture. La fosse à bouffe a été maltraitée à plusieurs reprises, par exemple par fuite d’une bouteille d’huile (Ooooops!). Mais ce matin, elle semble souffrir d’un mal différent, puisqu’on dirait bien qu’elle abrite un passager clandestin, à en juger par les marques de dents de rongeur laissées sur l’emballage d’une boîte de cookies. Le visiteur, toutefois, semble introuvable.

On décide tout de même de partir pour Golden, mais la voiture accidentée n’a pas encore été dégagée et la circulation est alternée, si bien que l’on atteint Golden avec une heure de retard pour le rafting. En traversant la ville, Matteo nous apprend, par un terrible lapsus, qu’il n’avait pas aimé le curry du 26 Juillet. On continue donc en direction de radium hot springs pour remonter par le parc de Kootenay. Ce dernier a été ravagé par des incendies il y a quelques années, ce qui lui donne un air un peu inquiétant. On s’arrête aux paint pots, qui sont des gisements d’ocre qui ont été exploités jusqu’à la création du parc dans les années 20.

De retour à la voiture, un violent orage se déchaîne, mais il ne pleut plus lorsque nous arrivons au camping. Prudents, nous installons la bâche au dessus de la table, ce qui pousse le ciel à se dégager complètement et nous permet, une fois la nuit tombée, d’observer la voie lactée sans aucune pollution lumineuse. Nous dégustons aussi quelques cookies aux 4 chocolats dont la composition est sans fin et un peu effrayante : Liqueur de chocolat belge mi sucré, traitée à l’alcali, et l’un des 250’000 ingrédients qui composent ces biscuits somme toute très bons…

L’absence de lumière parasite dans le parc de Yoho nous permet d’admirer la voie lactée

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