Retour à Marrakech

Dar Daïf – Marrakech

Après un copieux petit déjeuner, nous quittons Ouarzazate pour retourner sur Marrakech. La route passe par un col de montagne et tourne passablement, mais offre de jolis paysages. Après un arrêt pic-nique en route nous arrivons à l’aéroport de Marrakech. Nous sommes heureusement assez tôt, car Easy Jet a “oublié” que le Maroc retourne à l’heure d’hiver pendant le Ramadan, et notre vol part en fait une heure plus tôt que prévu. Et bien ça fait ça de moins à attendre!

Dar Daïf

Campement sous les Tamaris – Dar Daïf

Ils ont osé (et en plus quand comprendront-ils enfin que le gruyère n’a pas de trous?)

Dernier petit déjeuner du trek. C’est probablement la dernière occasion de déguster l’hérésie appelée “Vache qui Rit goût Gruyère”, mais nous nous abstiendrons quand-même de peur que l’on nous retire notre passeport Suisse… Une fois que tout est empaqueté, nous n’avons qu’une petite demi-heure de marche avant d’arriver à la route où nous attend la Jeep de Désert et Montagne pour nous conduire à Ouarzazate. En route, on passe par la vallée des roses, et l’on s’arrête dans une échoppe de produits corporels. Les parents et Caroline testent tous les produits, autant dire que dans la voiture, ça sentait la rose à en donner la nausée.

Dernier petit déjeuner
L’équipe au complet. Mohammed, Caroline, Mohammed, Jean-Jacques, Samuel, Thierry, Brahim, Claire, Lahcen, Brahim, Saïd

Nous arrivons ensuite à Dar Daïf, la maison d’hôtes tenue par Zineb et Jean-Pierre Datcharry, qui sont aussi les organisateurs de notre trek à travers le haut Atlas. Le confort de la maison est bienvenu après le trekking, et on profite de se reposer un peu et du couscous du soir. Pendant le nuit, je me trouve enfermé dans ma chambre suite à une porte défectueuse, et doit appeler mes parents à la rescousse, vu que personne ne semble être à la réception, mais mis à part ce petit incident où la seule réelle victime fut la porte dont la poignée m’est restée dans la main, notre halte à Dar Daïf s’est parfaitement déroulée.

Fin du pataugeage dans le M’Goun

Un village le long du M’Goun – Campement sous les Tamaris

Aujourd’hui, c’est la dernière véritable étape, mais à l’image de celles des derniers jours, elle est vraiment très courte, et nous arrivons déjà au campement à midi. A noter que Caroline et Thierry on décidé de faire Ramadan avec Brahim et les muletiers aujourd’hui. Ils ont donc été réveillés avant le lever du soleil pour boire et manger, mais suite à quelques problèmes d’organisation dans la maison où nous passions la nuit, le repas a eu du retard, et à peine à table le Muezzin s’est mis à chanter, signe que tout doit cesser. Ceci fait que Thierry n’a pas l’air très content au réveil, mais il tiendra jusqu’au bout de la journée. Nous profitons de l’après-midi tranquille pour se baigner dans la rivière et lire. Ensuite, c’est le moment de préparer les habits que nous avons amenés pour les muletiers. Nous mettons tout ensemble et faisons ensuite un tas par muletier. Certains auront quelques surprises…

Une nuit chez l’habitant

Gorges du M’Goun – Un village le long du M’Goun

Notre descente le long du M’Goun continue, lors d’une étape passablement aquatique durant laquelle nous marchons principalement dans la rivière, sauf pour Brahim qui semble être quelque peu hydrophobe. Par moment nous sommes encore dans un gorge, mais nettement moins haute et étroite que le jour précédent. Après un pic-nique sous une falaise, nous arrivons assez rapidement dans un village où nous allons passer la nuit. Aujourd’hui, nous dormons chez l’habitant: une famille nous a mis une pièce à disposition. Durant l’après-midi, Brahim est initié au Brändi dog, et est probablement le premier Berbère à jouer à ce jeu. D’ailleurs son équipe a gagné.

Au pied des lauriers

Le soir, tout le monde s’installe sur la terrasse extérieure, et une fois que le Muezzin chante, nous voilà repartis pour 3 repas d’affilée! En plus, on a droit à la TV, et les sitcoms Marocains ont l’air de la même trempe que ceux de AB production (oui, oui, “Hélène et les garçons”), avec des acteurs de haut rang. Et croyez-moi, ce serait mieux s’ils étaient d’Alexandrie!

Gorges du M’Goun

Chez la gouvernante – gorges du M’Goun

Aujourd’hui, c’est une étape durant laquelle nous marchons principalement dans le lit de la rivière, au fond d’une gorge aux parois verticales, et parfois très étroite, comme à l’endroit nommé “le tuyau”.

“Le tuyau”, le point le plus étroit des gorges

Il se trouve aussi que c’est le chemin principal entre le village où nous avons passé la nuit, et le prochain village plus bas dans la vallée, donc nous croisons pas mal de monde sur des ânes et des mulets. Lorsque nous arrivons au campement, situé légèrement en hauteur dans les gorges, un fort vent souffle par rafales, et nous sommes forcés de nous réfugier dans la tente que les muletiers on déjà montée. Par contre on remet à plus tard le montage de la tente de Caroline et Thierry. Plus tard dans la soirée, le vent tombe, et Caroline décident de dormir à la belle étoile. Par contre, il semble qu’ils aient choisi un emplacement un peu trop proche de nos 5 mules, ce qui se révéla problématique, surtout lorsque pendant la nuit, le vent s’est remis à souffler…