Réveil à 6h15. Florent et moi prenons congé de Matteo qui prend un autre vol et ne part que le lendemain. Premier vol jusqu’à Tokyo-Narita que l’on atteint en fin de soirée. Le vol pour Zurich ne partant que le lendemain matin, Japan Airlines nous offre une nuit d’hôtel. Nous débarquons donc dans l’établissement au lobby tout en marbre. Oh oh!, voici un backpacker de luxe, et en plus, on ne paye rien. La chambre se révèle à la hauteur du lobby. Il y a des pantoufles, et des toilettes électroniques qui nous douchent le postérieur lorsque l’on a fini. Évidemment, nous nous sentons obligés de tester toutes les fonctionnalités des toilettes, y compris, bien sûr, l’ajustement de la pression du jet.
Après le souper, nous nous rendons au sommet de l’hôtel où se trouvent le sushi bar (beurk, et de toute façon, n’ayant pas de cravate, nous n’aurions pas pu imiter Johnny English) et le Skybar, qui nous permet – comme nous l’explique la publicité – “de se relaxer tout en contemplant les magnifiques illuminations de l’aéroport”. On est assis à un bar en acajou, face à une immense baie vitrée, confortablement installés dans des fauteuils de cuir moelleux. Évidemment, le prix de la Sapporo (bière japonaise, reconnue par le dictionnaire de Word), est en relation avec le décor!
Le lendemain, départ vers Zurich. L’aéroport est bondé, et il nous faut environ 45 minutes pour passer la douane. Dans l’avion, on a l’honneur d’assister à la projection de Torque, le 3ème sous-sol du cinéma américain.