On peut dire que l’on a eu de la chance niveau météo lors de notre randonnée: hormis les derniers km avant d’arriver à la plaine des cafres, il n’a jamais fallu sortir de protection contre la pluie. Aujourd’hui par contre, il fait franchement moche (comme quoi ça arrive aussi sur les îles paradisiaques); il est temps de rentrer. Petit déjeuner à l’hôtel. Le réceptionniste est tout gentil, mais n’a pas la lumière à tous les étages…
Départ pour la gare routière. Il y plusieurs possibilités pour rejoindre Saint-Denis, mais vu que l’on a le temps, on prend l’itinéraire par la côte. De l’aperçu réduit que l’on peut en avoir depuis les fenêtre du car (et le mauvais temps n’aide pas), la côte Ouest de la Réunion semble assez ennuyeuse et monotone; une enfilade de villes dont les faubourgs ressemblent aux villes de France métropolitaine. Tout y est: les méga-hyper marchés en tôle, et surtout l’anarchie de panneaux publicitaires qui défigurent le paysage (Super le marteau-perforateur 850W de Mr. Bricolage à €39.90). Au centre des villes toutefois, le décor est un peu différent, avec de nombreuses petites échoppes, des gens qui grillent des poulets etc. Bref, bien que l’on soit dimanche, les villes sont quand même animées… jusqu’à ce que l’on atteigne St-Denis après 2h30 de car: comme il y a 2 semaines, c’est mort de chez mort.
Le ciel est couvert et menaçant, alors on s’installe dans le premier bistrot ouvert et couvert que l’on trouve, les 3 brasseurs : bières ambrées et flammeküche… oooops, pas très local! On mange, on goûte aux bières, et bientôt il est l’heure de se diriger vers la gare routière pour prendre la navette de l’aéroport. Depuis la gare routière, on aperçoit les pentes verdoyantes qui mènent de la Providence au Brûlé; le début de notre périple 2 semaines auparavant. Alors qu’est-ce qu’on fait? On repart pour un tour ou on va prendre l’avion? Malheureusement, nous optons pour la voie de la sagesse et choisissons l’aéroport. Une chose est sûre cependant: la Réunion doit absolument être rangée parmi les destinations à revisiter dans un futur plus ou moins proche (*)…
(*) Note à posteriori: J’y suis retourné en 2012 avec mes parents!