Ca sent la fin!

Sucre – Santa Cruz de la Sierra – Lima

Nous profitons de la matinée pour faire quelques achats et après un repas de midi léger, nous nous rendons à l’aéroport de Sucre pour prendre un premier vol vers Santa Cruz de la Sierra où nous arrivons en fin d’après-midi. On prend un taxi vers notre hôtel (malencontreusement choisi à l’autre extrémité de la ville paralysée par la circulation). Ce que l’on aperçoit de la ville lors de la traversée en taxi n’est pas très engageant, et devant nous lever tôt le lendemain, nous décidons de manger au restaurant de l’hôtel qui s’avère être désespérément vide. Le lendemain matin on refait le trajet inverse, mais cette fois beaucoup plus rapidement (normal il est 5h00 du matin). C’est la dernière opportunité pour profiter de l’amour des sud-américains pour la paperasserie et les formalités, puisqu’il faut remplir plusieurs formulaires officiels pour pouvoir quitter le pays, dont l’utilité de l’un d’entre eux restera pour toujours un mystère, puisque personne ne nous l’a réclamé, et il finira dans une poubelle à Lima. De plus, alors que nous avions jusqu’à présent payés des taxes dérisoires dans les aéroports et terminaux de bus, on nous réclame 25 USD pour quitter le pays, somme que nous n’avons pas, et il nous faut trouver un distributeur de billets. Un fois arrivés à Lima, nous avons une demi-journée à attendre avant de reprendre un vol pour l’Europe. Nous décidons de prendre un taxi pour le centre ville, malgré les conseils d’un américain rencontré dans le train pour le Machu Picchu et connaissant la ville et à qui j’avais demandé ce qu’il conseillait de faire si l’on avait quelques heures à Lima. Sa réponse: “Stay in the airport”! Une fois sur place on comprend mieux son conseil. A part la place du centre historique et ses bâtiments aux façades oranges, la ville est triste et grise, et en plus plongée dans une brume grisâtre, ce qui est assez choquant après 3 semaines de ciel bleu épousoutflant. Dans l’après-midi, retour à l’aéroport, puis vol sur Madrid, puis Zürich. Arrivée à la maison tard le dimanche soir, et lundi matin, c’est le retour au labo!

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