En dessous de 0

Trajet : Canberra-Jindabyne : 195 km

Au sortir de la tente le matin, nous nous apercevons que les quelques gouttes de pluie tombées pendant la nuit se sont transformées en glace ! Brrr, il ne fait pas chaud, et il nous a fallu bien du courage pour aller prendre une douche dans les sanitaires bien ventilés. L’action qui demande le plus de courage et d’auto-persuasion reste celle d’arrêter le flot d’eau chaude pour se sécher. Une fois secs et emmitouflés dans de gros pulls, nous partons à la découverte de Canberra et de son parlement à l’architecture très spéciale. A l’entrée, les contrôles de sécurité sont aussi sévères qu’à l’aéroport, et les pantalons un peu trop métallisés de Florent affolent les détecteurs.

Après quelques heures passées à Canberra, la route continue en direction de Jindabyne, station de ski des Snowy Mountains dans laquelle Nathalie et Christelle passent leur saison. Elles nous ont d’ailleurs invités à venir manger et dormir chez elles. Première surprise en arrivant sur place : Jindabyne ressemble bel et bien à une station de ski avec son alignement de magasins de sport et de cars, mais par contre, pas la moindre trace de neige en vue. Les deux demoiselles ont tôt fait de nous expliquer qu’il faut encore conduire 30 minutes avant d’arriver aux installations, où la neige est bien présente. Le ski se fait entre les eucalyptus, dans une neige très légère et sur des pistes courtes et peu pentues nous dit-on. Le fait que la carte journalière coûte 80 balles, hors location du matos refroidit quelque peu notre envie d’aller se faire notre propre idée. La seconde surprise fût la découverte de la maison dans laquelle Nathalie et Christelle étaient logées, et qu’elles partageaient avec 6 autres (très) jeunes personnes travaillant pour la station de ski, et surtout le vin qu’elles consommaient, puisque vendu dans des sacs souples en aluminium. Aucun d’entre nous n’a osé y goûter…

Après un bon plat de spaghettis à la bolognaise, nous voici fin prêts pour passer une nuit bien au chaud… (enfin trop au chaud à voir la couleur inquiétante du radiateur à gaz…)

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