Le Lundi vers 7h30 heure locale, notre avion atterrit à Sydney. A la douane, on nous confisque les sardines de nos tentes, le temps de les nettoyer et de les désinfecter, l’importation de terre, bactéries et virus (trois exemples d’une longue liste) étant strictement interdite sur sol Australien. Et visiblement, ils ne plaisantent pas à la douane. C’est donc avec des sardines propres comme des sous neufs que nous débarquons dans le hall, et retrouvons Matteo, puis Nathalie (la cousine de Florent) et son amie Christelle qui partaient faire prof de ski pendant l’hiver australien dans les Snowy Mountains. Cette première journée se passera donc à 5.
Matteo, en grand Sydnéen d’adoption puisque déjà sur le terrain depuis trois mois, nous guide dans les trains de Sydney jusqu’au backpackers qu’il avait déjà réservé : Le Famous Jolly Swagmann Backpackers. Coloré et sympathique à première vue, l’entrée dans les chambres a l’effet d’un choc thermonucléaire : bordel incroyable dû aux 2 occupants qui étaient déjà dans le dortoir à 6, et surtout une odeur pestilentielle à côté de laquelle la tanière d’un renard passerait pour fraîche et aérée ! Nathalie et Christelle ne sont pas mieux tombées. En plus du bordel et de l’odeur, une des occupantes pisse dans une bassine en plastique qu’elle vide dans la douche plutôt que d’aller aux toilettes, qu’elle n’a soi-disant pas trouvées. Décidément, la faune qui hante ce genre d’établissement ne me plaît pas du tout, et je me réjouis de passer au Camping.
Nous partons bien vite (l’odeur qui règne dans les chambres ne nous encourage pas à rester) visiter Sydney, avec passage devant l’opéra, petite sieste au jardin botanique et escapade en Ferry jusqu’à Manly beach. Le soir, nous prenons congé de Nathalie et Christelle qui partent tôt le lendemain pour les Snowy. Durant la nuit, nos deux “colocataires” bordéliques parlent et m’empêchent de trouver un repos bien mérité. L’une d’elles se plaint d’une douleur au ventre et pense avoir le cancer. Décidément, il y a des baffes qui se perdent…