Lever vers 8h00, même si ça fait un moment que nous sommes réveillés étant donné le bruit ambiant dans l’hôtel (visiblement un énooooorme groupe d’indonésiens entrain de partir, et parmi eux environ 99.9% d’enfants en bas âge…). Petit-déjeuner chaotique, dans une salle sans dessus-dessous, et un buffet réduit au minimum, aux airs de Dresde en 1945… Ensuite transport en becak jusqu’au palace. Au fil des jours, on devient de plus en plus généreux avec les chauffeurs. Intéressante visite du palais du Sultan, mais les objets sont présentés presque sans logique ou explications. On s’émerveillera donc par exemple devant la photo de 6 femmes ménopausées (dixit la légende sous la photo), ou l’exposition triomphale d’une bête brosse à vaisselle.
Après la visite, nous tentons de visiter le quartier sans chaperon prêt à nous introduire dans je ne sais quelle exposition. La tâche est difficile, car voilà un chauffeur de becak qui nous colle et nous arrose de “Bird Market? Bird Market?”, sans comprendre la signification du mot NON (ou comme le dit très justement Daniel: Il a compris mais pas encore accepté…) Un peu plus loin nous voici flanqués d’un autre ange gardien qui nous fait visiter le marché, et plus. On tente de s’en débarrasser poliment, mais il nous faudra tout de même passer par la case “my batik exhibition”. On ne reste que 12.7 secondes avant de réussir à lui faire comprendre que merde à la fin, il faudrait qu’il nous lâche la grappe!
Après-midi passée au bird market qui laisse songeur quant à la protection des animaux: chiots et singes en cage, chats en piteux état et coqs déplumés n’aident pas à rendre ce lieu sympathique. Daniel tente d’aborder le sujet avec son nouvel ami (il les attire) étudiant en langue et cinéma (soit-disant), qui fait semblant de ne pas comprendre (à moins qu’il n’ait vraiment pas compris, car c’était un drôle de numéro). Il semble trouver bizarre que nous ne voulions pas nous faire prendre en photo à cet endroit.
De retour dans le quartier de l’hôtel, on refait un tour du côté de la “fine student exhibition closing tomorrow” que l’on avait visitée le premier jour conduit par monsieur commission-man Wie Gohts. Surprise, mais alors oh surprise, l’exposition est toujours présente et n’a pas déménagé. Le patron est malheureusement absent, et nous ne pouvons donc pas jouer aux touristes choqués d’avoir découvert qu’on nous avait menti. Mais chance suprême, on tombe ensuite sur Wie Gohts à qui on ne manque pas de faire le numéro du touriste scandalisé d’avoir été berné, un grand moment!
