Attention aux Nazgûls

Iris Burn – Te Anau

Le trajet du jour longe une rivière au fond d’une vallée, à travers une forêt luxuriante. Il pleut et les housses sur les sacs sont aujourd’hui justifiées, mais les guêtres à neige sont encore plus déplacées ici à 180 mètres au-dessus de la mer qu’hier dans la montagne. On dépasse un groupe de scouts qui illustre parfaitement le fait que porter des shorts en Nouvelle-Zélande est une mauvaise idée : jambes écarlates (trou dans la couche d’ozone) et bouffies de piqûres. D’ailleurs à ce propos, il faut se méfier, car les sandflies sont assez diaboliques pour trouver la moindre zone de peau exposée qui serait malheureusement restée exempte de picaridin/DEET. Daniel en a fait l’expérience avec un doigt tellement boursouflé qu’on dirait qu’il appartient à la main de Maïté (pauvres anguilles). Il est d’ailleurs intéressant de noter que les sandflies demeurent mystérieusement absents de tous les documents de promotion touristique du pays. Les Kiwis claironnent d’ailleurs que l’on peut faire de la randonnée / du camping en toute quiétude vu que le pays est exempt de tout prédateur. Ceci est bien sûr totalement faux et peut être illustré par deux contre-exemples flagrants (un troisième sera mentionné plus tard…) : D’une part, comme déjà mentionné, les sandflies sanguinaires (Il est probable que la masse de sandflies présentes en NZ soit similaire à celle de tous les Kiwis (les habitants, donc), soit environ 80*4*10E6 Kg.) Deuxièmement, il semble que des attaques de Nazgûls aient été reportées le long du Kepler Track, ce qui a forcé le DOC à créer une déviation pour éviter le massacre d’un trop grand nombre de touristes. Il faut dire que l’on approche du lieu dans lequel Peter Jackson a tourné les scènes du marais des morts. Heureusement, nous nous en sortons indemnes et regagnons la voiture sans égratignures !

Qui a dit qu’il n’y avait aucun prédateur en Nouvelle-Zélande?

Soirée dans un steak house qui passe de la musique country. C’est pas aussi agaçant que la musique indonésienne, mais à la longue, ça saoule !

Apero au camping de Te Anau

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