Hêtre à poils, charme à dents

Te Anau – Milford Sound – Te Anau

Journée typique du circuit touristique dans le Sud de la Nouvelle-Zélande puisque nous parcourons la Milford Highway jusqu’à Milford sound (qui, comme nous l’apprendrons plus tard, est un fjord et non un détroit (sound)). C’est donc une journée type rallye photo avec de nombreux petits arrêts, si possible avant les cars et le tourisme de masse). Il fait grand beau : nous avons encore de la chance.

Mirror Lakes

Il y a beaucoup d’endroit où s’arrêter pour contempler le paysage de montagnes, lacs et rivières. Les montagnes se reflètent dans mirror lakes, que l’on a l’occasion de contempler un moment dans le calme avant l’arrivée d’un car qui vomit ses touristes. La personne qui marche en tête du groupe fraîchement arrivé tient ses mains tendues devant elle et les frappe à environ 1 Hz. On ne sait pas si c’est une tentative pour se débarrasser des sandflies, ou si c’est pour que les autres touristes du groupe ne se perdent pas.

Forêt hypnotisante

Nous sommes par contre dans un calme bien plus complet lors de notre arrêt à Gunn lake et la petite balade dans la forêt de hêtres rouges : vu qu’il s’agit d’un tour de 40 minutes, c’est hors de portée des cars. Nous apprenons ce qu’il faut savoir sur l’hêtre rouge, variété de hêtre présente uniquement en Nouvelle-Zélande (et dont l’appartenance même à la famille des hêtres semble d’ailleurs discutée), et dont les feuilles minuscules nous avaient déjà intriguées lors du Kepler track.

Croisière en bateau sur le milford sound

La route se poursuit par monts et par vaux avec de nombreux arrêts aux points de vue. Un perroquet (Kea) s’attaque à la garniture de notre voiture… Arrivés au bout de la route, nous pique-niquons dans un décor grandiose avant de faire un tour en bateau sur le fjord. Le vent est décapant, et le pont supérieur se vide très rapidement, ne laissant que les plus intrépides, dont nous faisons bien entendu partie !

Le soir, nous consultons Wikipédia pour en apprendre plus sur le faux hêtre, le nothofagus de Nouvelle-Zélande. La version française se met en quatre pour nous expliquer la différence entre les feuilles de hêtre et de charme grâce à un moyen mnémotechnique que l’on est pas prêt d’oublier. Mais c’est le but non ?

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