Autour de Cusco

Cusco

Visite des sites archéologiques autour de Cusco. On y va à pied, et ça commence par bien monter pour arriver à Sacsayhuaman (ou sexy woman comme l’appellent les guides locaux pour amuser les touristes, très fiers de cette plaisanterie qui ne doit probablement pas être toute récente). De manière assez standard au Pérou, nous arrivons à une caisse où l’on achète notre ticket d’entrée (le type essaye d’ailleurs de nous arnaquer en voulant nous vendre un billet pour l’ensemble des sites de la région, y compris Ollantaytambo, Moray, etc. Heureusement que, à son plus grand désespoir, nous savions exactement quel billet nous voulions et combien il coûtait), et ce n’est que quelques centaines de mètres plus loin que l’on rencontre un deuxième point de contrôle où il s’agit de montrer le billet précédemment acheté. Pourquoi le contrôle ne se fait pas au même moment que l’achat, mystère. Il faut croire que la main d’oeuvre est bon marché…

Pierres parfaitements ajustées à Sacsaywamán

Nous commençons par nous rendre au pied du Christ géant qui domine Cusco, et force est de constater qu’il est bien plus beau vu de loin (d’en bas en ville) que de près. Ce sont surtout ses yeux qui sont dérangeants avec un gros trou au milieu comme s’ils avaient été picorés par des oiseaux. Mais ce qu’ili faut surtout admirer depuis là haut, c’est la ville de Cusco, le nombril du monde, qui s’étend sous nos pieds. Le site de Sacsayhuaman est assez impressionnant de par ses murs formés de blocs énormes ajustés au millimètre et qui forcent l’admiration. Nous nous rendons ensuite au site de Kenko, puis à la forteresse de Puka Pukara en passant par un joli sentier à travers les champs. Nous finissions ensuite à Tombomachay, qui est un peu décevant après ceux déjà parcourus.

Paysages aux abords de Cusco

Le truc bizarre étant surtout que la taille du parking et la grandeur de la guérite de contrôle contrastent bizarrement avec l’étendue réduite de ce dernier site. Nous retournons ensuite à Cusco en bus en début d’après-midi, puis allons acheter nos billets de bus Puno-La Paz, vu que l’on aura pas trop le temps de le faire à Puno. Nous nous rendons au terminal de bus à pied, qui se révèle être beaucoup plus loin que prévu. Lorsque l’on y arrive finalement, on s’adresse au bureau de Tour Peru qui semble être une bonne compagnie. Nous avons à faire à une sorte de gamin assis derrière un ordinateur, la tête couchée sur le comptoirs comme s’il dormait. Lorsque Matteo lui demande de réserver les billets il ne bouge pas sa tête et entreprend donc de se servir de l’ordinateur la tête toujours couché sur la table. Malgré une interface super simple, il n’arrive pas à émettre les billets, et la fille qui se trouve dans le même bureau n’a pas l’air d’en savoir plus, et il nous faut donc attendre qu’une personne qui sache utiliser l’ordinateur arrive. On espère juste que ce ne sera pas notre chauffeur se dit-on entre deux fous-rires.

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