Ca monte!

L’Indonésie, ce n’est pas que plage et chaleur

Lever un peu avant 2h00. On nous a préparé du thé et du pain toast/confiture. C’est ensuite le départ pour le sommet. Porteur jeune nous accompagne en plus du guide. Les premiers 500m de dénivelé s’effectuent dans une forêt. C’est raide mais assez facile. Par contre la montée devient très pénible lorsque l’on débarque sur le volcan, car le «sentier» est tout droit dans la pente (une sacré pente: 49% de pente!) et le sol est constitué de cendres/gravillons instables, si bien qu’à chaque pas, le pied redescend de la moitié de l’enjambée: les 500 derniers mètres de dénivelé correspondent effectivement à 1000 mètres d’effort. Il y a pas mal de monde dans la montée (des touristes indonésiens), mais vu la cadence infernale du guide, nous dépassons tout le monde et arrivons à 5h00 au sommet, juste à temps pour le lever du soleil…

Arrivée au sommet juste à temps pour le lever du soleil…

En dehors de notre groupe, peu de monde est arrivé à temps en haut. Par chance, le Semeru nous gratifie d’un largage de fumée juste lorsque nous sommes au sommet. Magnifiques paysages, et impressionnante ombre portée du volcan sur la brume qui recouvre les plaines. La descente sur le volcan est facile, mais nous soulevons un nuage de poussière, ce qui ne doit pas être très agréable pour les personnes qui tentent encore de monter (certaines se sont endormies dans la pente). Par contre plus bas, la descente dans la forêt est plus pénible pour les genoux.

Re-descente vers Ranu Pani

De retour au campement où on a passé la nuit, guide et porteurs nous préparent à manger, mais après un tel effort, l’appétit n’est pas vraiment là. Ensuite retour à Ranu Pani puis transfert en Jeep à notre hôtel au Bromo. En relisant le Lonely Planet, on découvre que la localisation du campement précédant l’ascension du Semeru se trouve 500m plus haut que là où le guide nous a fait dormir et que c’est depuis ce point qu’il faut 3h00 pour atteindre le sommet. Depuis où l’on a dormi, il faut compter 4.5 heures de marche, alors que l’on a mis juste 3h00. Pas étonnant donc que l’on ait trouvé la montée fatigante… Le guide a probablement procédé de cette façon car lui et les porteurs ont pu ainsi profiter d’une petite cabane pour cuisiner et dormir (ils n’avaient pas de tente). Petits malins…

On se repose un moment en fin d’après-midi après s’être débattus avec l’eau chaude de la douche qui n’a pas dépassé le stade d’à peine tiède. A la TV passent des séries indonésiennes pour adolescents assez affligeantes. Même la rétrospective Jean-Claude VanDamm qui était diffusée lorsque nous étions à Jogjakarta était de meilleur goût.

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