Un arrêt prolongé

Nous sommes réveillés à 3h30 par le Morning Call frappeur. Non non non, c’est bien gentil, mais on est déjà allé au point de vue il y a 2 jours, mais merci quand même. Le vrai départ à lieu à 9h30 après le petit-déjeuner toujours très bof. Pas de miracle, c’est le même hôtel qu’il y a 2 jours… Une chose étrange, et que j’avais déjà remarquée à Jogjakarta, c’est qu’il faut 10 minutes au toaster pour légèrement tiédir un toast, un peu comme s’ils utilisaient un modèle 220V sur du 110V. Le petit hic, c’est comme je ne suis visiblement pas le seul touriste qui préfère se passer de riz le matin, il y a un peu la queue devant le toaster…

Un “rasta minibus” couvert d’autocollants (seule environs 1/4 de la surface du pare-brise est utilisable) nous redescend à Probolinggo, où l’on change de minibus (enfin pas vraiment, le bus nous largue, disparaît un moment, puis revient) pour partir en direction du plateau Ijen. On doit négocier un moment pour pouvoir rester un jour entier et ne pas suivre le circuit éclair. Arrivés à mi-chemin, le moteur du bus semble avoir des problèmes de courroie de transmission d’après les crissements qui s’en échappent. On nous abandonne dans un restaurant pendant que le chauffeur et son sonny boy d’accompagnant vont régler le problème. Ça s’éternise mais enfin ils reviennent et l’on poursuit notre route. Il faut encore s’arrêter un fois pour regonfler l’accumulateur à air comprimé du klaxon. Je pense que conduire sans freins ne serait pas un problème majeur pour les indonésiens, mais par contre sans klaxon, tu peux toujours rêver. Car après tout qui a besoin de freins lorsqu’il a un bon klaxon? On arrive finalement à l’Arabica lodge. La carte du restaurant est très réduite, mais au moins, l’eau chaude marche…

Leave a Reply

Your email address will not be published.