Trajet: Mývatn-Askja-Mývatn
Aujourd’hui, excursion au cratère d’Askja. Étant 5, le prix du tour en bus nous coûte à peu de choses près autant que de louer un 4×4 avec chauffeur, ce que nous faisons. Notre chauffeur a l’air tout gentil, mais parle un anglais de cuisine pas facile à comprendre.
Nous traversons des paysages fantastiques. Après une plaine désertique et un champ de lave, nous voici au pied de la “reine des montagnes” pour une petite balade sur la lave. Nous continuons ensuite vers Askja dans un décor incroyable: cette fois, plus la moindre trace de végétation, mais un fin gravier couleur crème sur lequel sont posés de gros blocs de lave noire. Si on ne voyait pas le ciel, on se serait cru sur la lune. Les astronautes américains se sont d’ailleurs entraînés là dans les années 60.
Nous arrivons enfin à notre destination après une montée sinueuse sur un champ de lave (mais comment ont-ils construit cette route?) 30 minutes de marche nous conduisent au centre du cratère qui contient un grand lac, ainsi qu’un plus petit cratère aux flancs très pentus au fond duquel se trouve un lac chaud (enfin, plutôt tiède) aux couleurs étranges, dans lequel on peut se baigner. Malheureusement, le vent glacial coupe notre élan. Plus courageux, Ursina et Daniel décident d’y retourner après le pic-nique.
Au retour, notre chauffeur nous fait du café dans une cabane, et nous indique l’existence d’une grotte avec de l’eau à 42° tout près du camping. Nous décidons de partir à sa recherche après le souper. Grâce à ses explications, ce ne fût pas difficile. L’eau est en effet fort chaude (plus que 42°, c’est certain) et nous donne une vague idée de ce que peuvent ressentir les homards quand on les cuit. Au moment où l’on part, débarquent 3 islandais avec du shampoing: ils viennent prendre leur bain en groupe dans la cave!
De retour au camping, nous assistons au débusquage des mauvais payeurs: toutes les tentes ne possédant pas la vignette ad hoc sont secouées sans ménagement pour en faire sortir les occupants qui avaient ensuite affaire à un type muni d’une énorme clé anglaise… Nul ne sait ce qu’il advient des plus récalcitrants.