Trajet: Hella-Landmannalaugar
Aujourd’hui, on se rend au départ du trek du Laugavegur. Il semblerait que ce soit l’un des plus beau d’Islande, voire même “le plus beau du monde” selon une décision unilatérale des Islandais (on découvrira d’ailleurs au cours de notre séjour que les Islandais ont le meilleur agneau du monde, la meilleure eau du monde, les meilleurs fromages du monde. Enfin bref, pas de place au doute…)

Nous laissons la voiture à Hella et prenons le bus jusqu’à Landmannalaugar. La route est magnifique et magnifiquement cabossée, et les paysages sont tantôt lunaires et tantôt tout vert. Arrivés à Landmannalaugar, on découvre que le terrain de camping est un véritable camp de base, avec de nombreux groupes aux tentes identiques étant venus visiter la région et passant la nuit là. Ca va souffler nous dit-on, mais pas de problème, il y a bien assez de grosses pierres sur le terrain pour sécuriser les sardines. En effet, les nuages sont bien bas, mais la tempête ne devrait pas arriver avant le soir nous dit-on…
Daniel, Matteo et moi partons pour une petite balade avant le mauvais temps, pendant qu’Ursina et Florent vont tester la rivière chaude à proximité. Lorsque l’on rentre de notre petit tour sur le champ de lave, le temps a décidément tourné au vinaigre, mais nous décidons tout de même d’aller nous baigner, accompagnés par Ursina et Florent qui repartent pour un second tour.
L’endroit où l’on peut se baigner consiste en une rivière tiède dans laquelle arrive plusieurs ruisseaux très chauds. Le truc consiste à se placer stratégiquement pour avoir de l’eau à la bonne température. La difficulté du jeu découle du fait que la température de l’eau change en fonction du déplacement des personnes, qui influence le courant des eaux qui se mélangent. Nous restons pas loin de deux heures dans la rivière, bien au chaud et sous la pluie. Il a tout de même fallu une bonne dose de courage pour sortir de l’eau et retourner aux tentes!

La nuit s’annonce tempétueuse, puisque des rafales jusqu’à 145 km/h sont attendues. Plusieurs tentes s’envolent, d’ailleurs, mais les notre résistent… pour l’instant!