Le tube de dentifrice

La Paz – Uyuni

Aujourd’hui nous nous rendons en avion à Uyuni. Etant donné la circulation infernale dans la Paz, et la file d’attente diabolique que nous avions dû faire à l’aéroport de Lima, nous prenons le taxi bien assez tôt. Cependant, vu la circulation à nouveau paralysée, notre chauffeur prend des petites rues qui ne doivent probablement ne figurer sur aucune carte et à la pente assez prononcée. Nous n’avons pas le temps de dire ouf que nous voici déjà à l’aéroport. Et là, nous sommes obligés de laisser échapper un fou-rire: vu que la Paz est la capitale de la Bolivie, nous nous attendions à un aéroport d’envergure, mais il se trouve que c’est tout petit, et qu’il n’y a presque personne. L’enregistrement des bagages prend 2 minutes, et nous avons encore au moins 2 heures à attendre. Dans le salon devant la porte d’embarquement, il y a entre 60 et 100 personnes, mais quand notre vol est appelé, seulement 20 personnes se lèvent. Nous sortons sur le tarmac où sont alignés quelques avions de la compagnie amaszonas avec laquelle nous voyageons, dont un tout petit machin qui ressemble à un tube de dentifrice. Evidement, c’est le nôtre, et c’est très rigolo. Une fois entré, impossible de se tenir debout, il faut avancer courbé jusqu’à son siège et prendre son sac sur les genoux, car point de compartiment à bagage en dessus de nos têtes. Un siège à gauche, un siège à droite sur 10 rangées et c’est tout. Autant dire qu’il n’y a pas d’hôtesses, de service à bord ou même de toilettes. Le vol secoue un peu, ce qui ajoute au charme de l’appareil, et après environ 45 minutes, nous arrivons à Uyuni. Lorsque l’on récupère nos bagage, il faut montrer notre billet à un employé qui contrôle que l’on a bien pris le bon sac. Marina, responsable de l’agence de l’agence Jhoeva tour, nous attend dans le hall et nous amène à la Jeep où nous rencontrons Evans qui sera notre chauffeur pour les 5 jours dans le salar d’Uyuni et désert du Lipez. Les deux personnes font très bonne impression au premier abord. Ils nous amènent ensuite à notre hôtel. Nous profitons ensuite du reste de la journée pour aller faire des provisions d’eau et de chocolat en vue de notre expédition, ainsi que pour acheter notre billet de bus pour Potosi, qui sera notre prochaine étape une fois la virée dans le désert terminée. Stratégie de Matteo: choisir la compagnie de bus en fonction de leur véhicule, et une fois que nous avons trouvé un bus en bon état, nous allons acheter le billet à la compagnie correspondante. Le soir, quand nous sortons pour aller manger, il fait un froid glacial, et le vent s’engouffre dans leas avenues larges et désertes.

La Bolivie, comme plusieurs autres pays que j’ai visités, a une plomberie qui laisse un peu à désirer, et il convient donc de ne pas jeter le papier de toilette dans la cuvette, mais dans la poubelle à côté, ce qui n’est pas toujours appétissant. Dans les hôtels des endroits plus touristiques, il y a souvent un petit mot à l’attention des utilisateurs occidentaux, de façon à ce qu’ils perdent le réflex de tout balancer dans la cuvette. Dans l’hôtel de ce soir, le panneau est trilingue, mais la traduction française laisse un peu à désirer.

Leave a Reply

Your email address will not be published.