National ou naturel?

Aujourd’hui nous reprenons de la hauteur en gravissant le mont Sulphur. Au parking, une équipe qui semble être un groupe de Rangers en formation s’apprêtent à emprunter le sentier qui monte au sommet avec des billes de bois sur l’épaule : bien qu’il soit clairement (et plusieurs fois) marqué qu’il faut rester sur le sentier et ne pas couper les zigzags pour ne pas abîmer la flore, il y a toujours des idiots qui ne savent pas lire ou qui sont trop encrassés du bulbe pour respecter le cadre naturel dans lequel on se trouve. Les apprentis rangers vont donc construire des barrières aux endroits critiques pour limiter les dégâts à la forêt.

L’équipe au complet sur le sommet de Sulphur Mountain.

Le chemin serpente dans la forêt et nous conduit au sommet de la montagne d’où nous jouissons à nouveau d’un impressionnant panorama. Tout pourrait être pour le mieux s’il n’y avait pas un télécabine qui déverse les touristes par milliers au sommet. D’ailleurs, les 500 derniers mètres qui mènent du télécabine au sommet consistent en une passerelle en bois avec des barrières de chaque côté qui canalise le flot de touristes vers le point de vue, et qui permet même aux “tongués” de l’atteindre.

Bien qu’il soit à nouveau clairement indiqué qu’il ne faut pas nourrir les animaux afin de les garder à l’état sauvage, il y a toujours plusieurs femmes bouffies qui lancent des bouts de pains aux écureuils en couinant “So Cuuuuuuuuuuuute!” C’est là que nous prenons pleinement conscience que nous ne sommes pas dans un parc naturel, mais dans un parc national exploité à son potentiel touristique maximal. Mais malgré cette petite ombre au tableau, il faut avouer que les rocheuses valent vraiment le voyage!

Pendant la descente, Florent marche sur un clou qui lui transperce la chaussure. Daniel et Spirou le mettent en garde contre les risques de “Grande Graine” et de “Tête d’Anus”. On espère donc pour lui que le clou n’était pas infecté…

C’est l’heure de l’Apéro lors de notre balade en Canoë
Florent légèrement excédé… mais de quoi?

Après la marche, on va se baigner aux upper hot springs, mais c’est cher, minuscule, et l’état des vestiaires est proche de l’insalubrité (ce qui est étonnant vu l’obsession des nord-américains pour l’hygiène). Le soir nous allons faire 2 heures de canoë sur la rivière bow, durant lesquelles Matteo a l’occasion de faire la démonstration de ses talents de rameur. Ensuite, nous allons manger dans un restaurant mexicain qui sert les boissons dans des pots de confiture.

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