Tente en vadrouille

Départ de Genève où l’on découvre avec stupeur qu’un amas de personnes est massé devant la douane et que les douaniers effectuent très consciencieusement leur travail. L’heure de la fin de l’embarquement approchant, et vu que notre progression dans la file devait au maximum se chiffrer en dizaines de nanomètres, nous nous permettons de jouer aux mauvais Suisses en changeant de file d’attente pour aller s’incruster dans celle d’à côté qui avançait nettement plus vite, au risque de se voir déchoir de notre nationalité. Cet écart de conduite scandaleux (Florent a mal dormi ensuite) nous a tout de même permis d’attraper l’avion.

Arrivé à Londres, l’avion doit attendre 20 minutes sur le tarmac avant d’accéder à son emplacement, et lorsque on l’atteint enfin, le personnel de l’aéroport constate que la passerelle mobile ne fonctionne pas. Il y a bien un escalier monté sur un camion juste à côté, mais encore faut-il qu’ils trouvent la clé. Nous restons donc un moment encore prisonniers de la carlingue avant de pouvoir prendre le vol pour Edinburgh, retardé d’une heure. A peine installés dans le second avion, nous entamons une conversation sur les obèses dont les bourrelets flasques partent à la conquête du siège du voisin, conversation vite interrompue par un membre de leur guilde qui vient s’asseoir dans le siège libre à côté de moi. Il n’y a pas à dire, mais les compagnies aériennes devraient obliger ces gens à voyager en business class.

A l’arrivée à Edinburgh, la tente manque à l’appel, et l’on nous explique qu’elle a fait un petit détour imprévu et qu’elle arrivera plus tard, directement à l’hôtel (Euh, au dortoir !)

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