Jogjakarta nous voici! Enfin, plus facile à dire qu’à faire, puisqu’il faut se débattre avec les douaniers de Singapour, endurer le bagage drop d’Air Asia d’une inefficacité crasse, (tenter de) comprendre le système de bus de Jogjakarta, pour finir par renoncer et monter dans le prochain bus qui se pointe, lequel nous largue finalement où l’on voulait après nous avoir un peu baladé…
A peine débarqué du bus un rabatteur nous tombe dessus. Il sait même le Suisse-allemand. Enfin, il sait dire “wie gohts”, interjection qu’il nous lancera chaque fois qu’il nous verra (et comble de malchance, on va le croiser souvent au cours de ces prochains jours…) Après nous avoir conduit au homestay de son frère, qui a au moins le mérite d’être bon marché, à défaut d’être confortable, propre, lumineux, etc, il veut absolument nous conduire à “a very fine student batik exhibition”. On est vraiment très “chanceux” car cette exposition ferme demain et c’est le dernier moment pour la visiter (et pour acheter donc). Le coup classique quoi, mais on s’y prête en souriant, sans rien acheter bien sûr. Tant pis pour la commission de Mr. Wie Gohts.
On est passablement fatigués à cause du décalage, et les yeux de Daniel se ferment tout seuls ; la bière n’y est d’ailleurs pas pour grand chose. Mais avant d’aller dormir, on fait le tour des hôtels du coin pour trouver une meilleure solution pour les prochaines nuits…