Trajet : Kempsey-Sydney : 450 km
Démontage des tentes pour la X-ème (mais cette fois dernière) fois et en voiture s’il vous plaît direction Sydney que nous atteignons dans le courant de l’après-midi. Le fait que l’on arrive du Nord nous permet de passer sur le fameux Sydney Harbour Bridge, alias le “cintre”. Nous nous dirigeons ensuite vers King Cross, le quartier de la perdition (celui des backpackers), et par chance, nous en trouvons un qui a l’air correct (entendons-nous, ça reste un backpacker…)
Une fois tous les bagages sortis de notre limousine, nous nous mettons en quête d’un car wash pour redonner ses 20 ans à notre chère voiture. Hé hé, car nous avons découvert entre-temps que la voiture soit disant du début des années 90 avait été fabriquée en… 1983. Presque aussi vieille que nous la Gertrude! Trouver un car wash n’est pas très simple en plein centre ville, mais après bien des errances, nous arrivons à amener la voiture propre à l’agence de location suspecte juste quelques minutes avant la fermeture. Nous étions sensés la rendre le lendemain, mais de cette façon on s’en débarrassait plus vite sans avoir à payer un parking pour la nuit.
Le soir, nous nous rendons au centre ville à pied. Finalement, après 10 “minutes de Matteo” (environ 20 minutes réelles), nous arrivons devant le bar où Matteo voulait nous emmener prendre l’apéro. Un coup d’oeil à la tenue des gens qui sont à l’intérieur et au nom du bar (l’Establishment), me fait douter de la possibilité d’entrer dans notre tenue : pas de chemise ni cravate. Le gorille ne nous laisse même pas approcher de la porte à la plus grande surprise de Matteo, qui tente de nous expliquer qu’avant ils laissaient entrer tout le monde… Nous trouvons donc un autre bar plus adapté à notre tenue décontractée, puis nous allons manger dans un restaurant Italien aux toilettes particulières. En effet, il fallait traverser une galerie d’art pour atteindre l’endroit en question, le restaurant ne disposant pas de ses propres installations sanitaires, et ayant probablement conclu un arrangement avec la galerie voisine. La soirée se poursuit dans un pub tout proche, et bientôt Matteo se sent fatigué et désire rentrer. Nous le laissons partir, pensant pouvoir retrouver notre chemin sans problème : suivre George Street puis tourner à gauche dans Park Street, c’est ce que nos cerveaux alertes avaient enregistré lorsque nous avions suivi Matteo qui nous avait conduits jusqu’ici. Seulement nous ne savions pas que les rues (certaines en tout cas) changent de nom lorsqu’elles croisent George Street (probablement un truc du genre “on ne croise pas le roi” comme à Adelaide), et ainsi Park Street se transforme donc en Druitt Street lorsqu’elle croise ce bon vieux George (Smiley ?). Et ce qui devait arriver arriva : on lisait les panneaux du mauvais côté de la rue et Park Street nous est passée sous le nez, “Damned”!
One Reply to “Largage de la poubelle”