de la déception de Daniel

Trajet: Skógar-Kirkjubæjarklaustur

Vu qu’il est l’un de nos deux chauffeurs, Matteo part en bus vers Hella pour récupérer la voiture. Une fois de retour, on charge la voiture et nos estomacs avec des burgers et frites au petit fast-food du coin. Nous y revoyons d’ailleurs nos deux Suisse-allemands de la veille qui sont descendus dans la matinée, mais pas avant d’être retournés vers la coulée de lave et avoir vu une zone où elle était encore liquide. Daniel est terriblement déçu d’avoir loupé ce spectacle et est presque tenté de remonter jusqu’au sommet: un projet dont il nous reparlera d’ailleurs à plusieurs reprise au cours des prochaines semaines; sous forme de plaisanterie, mais avec tout de même une pointe de sérieux.

L’eau n’est pas chaude, mais alors pas du tout!

Après quelques arrêts le long de la côte, nous arrivons à Kirkjubæjarklaustur (ça ne se prononce pas comme ça s’écrit), juste à temps pour la finale de la coupe du monde de foot. Nous regardons la première mi-temps dans un fast-food de station service qui pue la vieille frite, et la seconde dans un bar nettement plus sympa. Exceptée une flopée de cartons jaunes, le match n’est pas très intéressant (pas étonnant, c’est du foot), et le score reste désespérément à 0:0. Seule animation temporaire: Matteo pose sa bière presque pleine juste au bord de la table, et elle tombe avec fracas et moultes giclées, ce qui nous vaut, l’espace de quelques minutes, de devenir l’attraction principale du bistrot.

Lorsqu’il devient clair que le match va s’éterniser par des prolongations ou pire, nous décidons de rester là pour manger. Finalement l’Espagne gagne et les quelques supporters battaves s’éteignent comme des soufflés qui se dégonflent…

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