de la monstruosité du cheval d’Odin

Trajet: Vesturdalur-Ásbyrgi-Akureyri

Après le petit-déjeuner et le repliage des tentes, nous nous mettons en route en direction d’Ásbyrgi. Cette fois nous devons à nouveau tout porter, mais l’étape est plus courte. Nous continuons de longer la rivière et zigzagons à travers d’étranges formations rocheuses aux nombreuses colonnes de basalte.

Une petit passage un peu plus volcanique, après avoir été longtemps dans la verdure.

Après le passage d’une zone d’aspect plus volcanique avec des teintes rouges et noires, nous débarquons sur un plateau que nous traversons jusqu’au canyon en fer à cheval d’Ásbyrgi où nous comptons nous arrêter pour pic-niquer. Matteo prévoit 30 minutes de marche (pour 3.7 km!!!) et Ursina programme sa consommation calorifique pour une survie de 32 minutes. Hélas, elle ne connaît malheureusement pas (encore!) les terribles “minutes de Matteo”, une unité de mesure temporelle psychédélique et fantaisiste aux joies de laquelle Florent et moi avons déjà eu maille à partir. Après 40 minutes de marche (et le but pas encore atteint), il faut inoculer la dose énergétique d’urgence, mais tout le monde arrive à bon port sans pour autant s’être auto-digéré. Il aura seulement fallu 50 minutes…

Lorsque nous arrivons au canyon, nous découvrons une vue impressionnante (dramatic): on dirait le creux du Van en plus grand. La route arrive en bas du canyon, et la majorité des touristes doivent se contenter de contempler le canyon depuis en bas, mais nous pouvons profiter d’un meilleur point de vue tout en mangeant nos sandwiches (avec du concombre pour Florent, par ce que c’est plus sain).

La formation de ce canyon reste un mystère, et parmi toutes les explications proposées, la plus plausible reste encore que Sleipnir, le cheval à 8 pattes d’Odin, aurait posé un pied sur la terre. Mais qu’est-ce qu’il devait être gros ce cheval, sans parler de son cavalier… Après avoir longé le bord du canyon, nous retrouvons la voiture et nous nous mettons en route en direction d’Akureyri. On fait un petit crochet par Goðafoss, car on n’est pas encore arrivé à saturation de chutes d’eau islandaises (dramatic).

Goðafoss, la chute des dieux, toute droit sortie d’une pub de shampoing selon le Lonely Planet

Nous arrivons en début de soirée au camping d’Akureyri et décidons de faire “rapidement” à manger, pour ensuite aller à la piscine. Sauf que faire “rapidement” à manger est mission impossible pour nous, puisque chacun a immanquablement une idée diamétralement différente sur la préparation adéquate de tel ou tel met. Aujourd’hui, c’est la cuisson des légumes, et leur intégration (ou non) à la sauce qui fait débat. De plus, devrait-on aller chercher des saucisses, mais si oui, comment les cuire? Et est-ce que l’on met l’oignon ou devrait-on plutôt le garder pour le lendemain afin d’accompagner un plat encore indéfini. Mais finalement, le repas est prêt (sans saucisse, avec oignon, et avec les légumes non intégrés à la sauce), grâce à notre art du consensus, comme le conseil fédéral, mais en un peu plus efficace (normal, on est deux de moins). Après le souper, on se rend donc à la piscine pour se relaxer dans l’eau chaude.

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