Devil’s tears

Après le petit-déjeuner, Daniel part pour une sortie de plongée pendant que je vais marcher dans l’île. Je suis la côte, mon but étant d’arriver aux falaises à l’Ouest de l’île aperçues lors de notre arrivée en bateau. Ce ne fut pas trop difficile à trouver et le spectacle était assez impressionnant avec des vagues se fracassant sur les parois rocheuses et projetant de l’écume par dessus les falaises. Ça change de l’eau toute calme devant l’hôtel.

Les larmes du diable

Je rentre à l’hôtel en empruntant un dédale de petits sentiers traversant champs et bananeraies. Heureusement que j’avais le récepteur gps pour m’y retrouver… Sur les plages, des algues qui sèchent sur des bâches. Il y en a de toutes les couleurs: vertes, bleues, rouges, blanches (enfin plutôt jaunâtres), brunes, etc. Par contre, elles ont toutes un point commun: qu’est ce que ça peut puer quand ça sèche! Daniel rentre de sa plongée et on retrouve 2 de ses amis, Markus et Regula, qui commencent leurs vacances en indonésie.

Collecteur d’algues sur Nusa Lembongan

Le gros bateau aperçu la veille s’affaire toujours au large de l’hôtel: le mystère s’épaissit. Daniel veut se renseigner lors de sa prochaine plongée. Je lui souhaite bonne chance, car communiquer en anglais avec les indonésiens est assez pénible. En effet, s’ils connaissent la base pour s’exprimer (Do you need transport? / Look my shop mister! / Cheap price / Hello my friend etc.), il est en revanche plus difficile de s’entretenir de sujets s’éloignant un tant soit peu du business. Pas possible par exemple de discuter avec le guide lors de notre trek au Semeru. De mon côté, j’ai abandonné l’idée de poser des questions, mais Daniel est plus persévérant. Mais bon, il prévoit de tricher: en effet, s’il compte se renseigner pendant la plongée, c’est qu’il sait que les sociétés de plongée sont en général dirigées par des expatriés anglophones. Un malin ce Daniel…

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