Lembongan

Départ en voiture avec le chauffeur dégotté la veille. Avant d’embarquer, Daniel craint la possible de présence de musique traditionnelle balinaise dans la voiture. Après avoir roulé 2.71 km, le chauffeur exhibe une cassette: «You like music?» Soit qu’il ait retrouvé son courage, soit par reflex, Daniel y va de son “oui bien sûr”. Heureusement pour nous, c’était certes de la musique indonésienne, mais pas ce truc indescriptible que les restaurants se croient obligés de diffuser pour les touristes.

Arrivés à Sanur, nous sommes de suite accrochés par un rabatteur qui veut nous vendre un billet de speedboat pour l’île de Lembongan. Étant donné que c’est exactement ce que nous voulons faire, et que d’après le Lonely Planet, il n’y a qu’une compagnie de speedboats à faire la traversée (ce qui est faux, il y en a en tout cas 3), nous prenons nos billets et nous rendons sur le bateau sur le point de partir. Pas le temps de faire le plein de cash au distributeur, mais il y a une banque sur l’île…

Le bateau file à plus de 45 km/h et il ne nous faut qu’une 30aine de minutes pour faire la traversée. Pas de ponton pour monter et descendre du bateau, et il faut donc mettre les pieds dans l’eau: et bien c’est assez froid, bien plus qu’au nord de l’île. S’en suit une petite période de confusion: Étant donné que nous n’avons pas voyagé avec la compagnie mentionnée dans le Lonely Planet (ce à quoi nous n’avons pas prêté attention), nous n’avons donc pas non plus débarqué à l’endroit prévu, et nous nous sommes trouvés momentanément désorientés, croyant être à un endroit où nous n’étions pas. Une fois le quiproquo réalisé et notre position réelle identifiée, nous prenons un chemin côtier pour nous mener où nous souhaitions aller. Malheureusement tout est plein dans le moyen de gamme (on est résolument dans un endroit plus touristique que la côte Nord, et l’anomalie statistique n’a plus cours: c’est plutôt le coin des surfeurs australiens). On trouve finalement des bungalows pas si mal, à la moitié du prix de l’hôtel de la nuit précédente. Mais bon, pas de miracle: si la chambre est très bien, la salle-de-bains laisse à désirer.

Les algues sèchent sur Nusa Lembongan. Heureusement, il n’y a pas l’odeur.

Nous avons eu tout loisir au cours de ces vacances de constater que notre Lonely Planet est assez avare de détails et de précisions (L’Indonésie étant un territoire manifestement trop étendu pour un seul volume). Par contre, il semble que lorsque des informations pratiques soient données, nous omettions de les lire: il y a bel est bien une banque sur l’île, mais pas de distributeur; il faut faire le plein de cash avant de prendre le bateau. Ben zut alors. On comptera nos dépenses!

Daniel organise sa sortie plongée du lendemain, puis nous passons l’après-midi sur les chaises-longues de la plage. Près du rivage, des cultivateurs d’algues s’activent dans la zone calme de la mer. Plus loin, au delà de la barrière de corail, d’immenses rouleaux se forment, paradis des surfeurs avancés et/ou cinglés. Derrière les rouleaux, un énorme bateau avec une grue s’active. Que peut-il bien faire???

Leave a Reply

Your email address will not be published.