Le lead travler a encore frappé

Lac Titicaca

Visite des îles Uros et Taquile sur le lac Titicaca. Etant donné que nous avions prévu que l’on arriverait un peu tard le soir précédent pour organiser cette excursion, nous avions réservé via la Suisse avec Viator, comme pour la vallée sacrée. Matteo se retrouve donc propulsé une nouvelle fois au rang de “lead travler”. Encore une excursion avec eux, et il recevra la médaille de l’alpaga voyageur. Nous commençons par quelque minutes d’attente devant un hôtel par ce qu’un couple est en retard. Il semblerait que la réception a oublié de les réveiller. Mais à l’heure des smart phones, qui fait encore appel à ce service dont la fiabilité laisse souvent à désirer? Mais ce fût le seul petit point noir de la journée (ah non, il y en aura un autre, mais de ma faute).

Iles flottantes d’Uros sur le lac Titicaca

Nous montons dans un bateau et nous dirigeons vers les îles Uros, des îles artificielles faites de joncs sur lesquelles vivent le peuple du même nom, qui a choisi ce mode de vie autrefois afin de se protéger des incas agressifs. Aujourd’hui, de plus en plus de familles décident d’abandonner les îles pour aller vivre à Puno, et c’est seulement gâce/à cause des touristes que les autres restent. Toute la vie des Uros est basée sur le jonc qu’ils cultivent: ils en font leur îles flottantes, mais aussi leurs maisons, leur bateaux, et même une partie de leur nourriture (et qui selont eux est aussi bonne pour les dents, raison pour laquelle ils ne les lavent jamais…). Nous poursuivons notre traversée jusqu’à l’île de Taquile, pendant laquelle notre guide nous donne un grand nombre d’explication sur la vie autour du lac et ce qu’il représente pour la population locale. Elle le fait en espagnol et en anglais, mais il y a aussi un couple d’allemand ne parlant pas anglais. Ces derniers ont une guide personnelle qui ne ressemble à rien. Déjà “elle est maquillée, je vous dis pas, c’est une horreur”, et en plus, ses connaissances en allemand sont au mieux basiques. Alors que notre guide parle pendant plusieurs minutes, avant de laisser le soin à la guide allemande de prendre le relais, celle-ci se contente d’une phrase genre “Wir sind auf einem See”. Super!

Je pousse peut-être un gueule d’enterrement, mais à la différence de Matteo, je ne fais pas seulement semblant de manger le roseau…

On apprendra que sur l’île de Taquile les habitants vivent passablement isolés du reste du Pérou, et que les us et coutumes sont par conséquent assez différents. Par exemple, à l’inverse du reste du Pays, ce sont les hommes qui portent un couvre-chef, une sorte de bonnet au motif complexe qu’ils doivent confectionner eux même. Les hommes mariés portent un motif différent des célibataires, qui, selon la manière de porter le bonnet, se distinguent encore en deux sous-groupes: les financés et les libres comme l’air. Il n’y a pas de lois (ni d’avocats!), mais 3-4 règles de base qui règlent la vie de l’île. L’une de ces règles est “ne soit pas paresseux”, ce qui nous fait dire que le type nous ayant vendu le billet de bus à Cusco il y a 2 jours ne doit sûrement pas être un descendant de Taquile. Après une petite balade sur l’île et une truite du lac pour le repas, nous rentrons à Puno. Mon gps glisse hors de ma poche sur le bateau, et il a fallu faire quelques téléphones pour le récupérer. Après un mauvais souper (c’est rare que l’on soit mal tombé en choisissant les restaurants durant ces vacances), nous retournons au bar à cocktails moléculaire pour une nouvelle dose d’azote liquide.

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