Le plan initial était de monter tôt le matin sur le gunung Seraya, le point culminant du coin, mais le Lonely Planet se montre (pour changer!) très évasif sur l’itinéraire et le départ du sentier. On essaye de se renseigner, mais tout ce que l’on obtient ce sont les sempiternels «You need transport. I bring you there by motorbike. Cheap price!». Finalement on décide de ne pas partir de nuit, car si on ne sait déjà pas exactement où on doit aller, ça ne va pas nous aider d’y aller dans le noir. On prend donc le temps pour un bon petit-déjeuner puis nous montons sur des petits sentiers derrière Jemeluk. Par contre il fait chaud, très chaud, trop chaud. La vue est cependant magnifique, et on décide de monter jusqu’à ce que l’on en ait marre. Nous arrivons finalement à un petit sommet à 700m d’altitude avec une jolie vue sur la mer et les montagnes environnantes, dont Gunung Anung, le plus haut volcan de Bali. Le Seraya est encore loin et il est pris dans les nuages.
Nous redescendons par un dédale de petits chemins parfois un peu scabreux tout en essayant de choisir un itinéraire qui nous ramènera directement à l’hôtel. Arrêt en chemin dans un petit resto pour manger quelque chose. En plus d’une taxe pour le service, la carte promettait aussi la taxe gouvernementale au taux du jour.
Après-midi à la piscine et à la mer. Sur la plage, les petits monstres sont toujours là pour nous vendre leur bricoles. Ils ont manifestement pris notre absence de dénégation formelle d’hier pour une promesse irrévocable d’achat: «Mister Daniel, why you not buy? You promised! You promised!» Un peu plus expéditif que nous et pour avoir la paix, un couple d’Italiens leur donne RDV à 17h00. Nous, à 17h00 on était toujours au bord de la piscine, mais pas trace des italiens…
Le soir on cherche un chauffeur pour nous emmener à Sanur. Ce n’est évidemment pas difficile puisque derrière chaque indonésien se cache un chauffeur…