Aujourd’hui, transfert à Amed avec quelques arrêts en cours de route. Tout d’abord, magnifique point de vue sur des rizières sous les assauts constants de 2 vieilles voulant à tout prix (mais si possible élevé!) nous vendre des sarongs pour visiter les temples. Daniel s’enfuit dans la voiture, même si l’une des mégères tente en vain de le retenir par le bras. Pas question qu’elles me laissent faire la même chose, et nous voici donc chacun équipés d’un «magnifique» sarong bleu que nous pouvons inaugurer lors de notre seconde halte, à Gunung Kawi. Il s’agit de 10 autels géants creusés dans la roche au fond d’une gorge entourée de rizières.
Arrêt suivant au temple de Tirta Empul, le temple de la source sacrée, qui a un petit air de déjà vu: en effet, les temples balinais se ressemblent beaucoup… Nous visitons ensuite Pura Besakih, le plus important temple de Bali, mais finalement un crochet que l’on aurait mieux fait d’éviter. D’une part – et ce n’est pas une surprise – ce temple ressemble au précédent, qui lui même ressemblait au précédent et ainsi de suite… Mais surtout la malhonnêteté des gens en ce lieu est tellement criante que l’on a qu’une envie: fuir à peine arrivés.On nous a vendu, sans rien nous demander, un billet d’entrée incluant l’utilisation de 2 caméscopes (que nous n’avons bien entendu pas). Ensuite, on essaye de nous vendre un guide à prix d’or par des moyens détournés. Finalement, sur place, les gardiens du temple se collent à nous pour nous escorter contre un «modeste» don. Fuyons! Fuyons!
Enfin nous arrivons à Amed au bord de la mer et nous nous posons dans un hôtel eco-friendly composés de petits bungalows. Dès que l’on met un pied sur la plage, on se fait assaillir par une horde de gamins qui veulent nous vendre des bricoles. Ah ben zut, on est en maillot de bain et on n’a pas un sou. «Tomorrow you buy, tomorrow!» nous lance-t-on. «Well maybe…» rétorquons-nous en une vaine dérobade. «Not maybe! tomorrow you buy!»
Après le souper nous allons boire une bière dans un Warung. Le patron tente de nous convaincre de venir manger le lendemain, appuyé par un client anglais qui a déjà mangé là 2 fois. Nous écoutons poliment pendant que l’on observe un gros rat s’activer dans la cuisine et aller piquer des trucs dans l’offrande rituelle.