Nos expériences avec les transports publics ayant été mitigées (sur Bali le trajet du terminal du Ferry à Pemuteran aurait été presque plus rapide à pied, étant donné que le bus a attendu d’être plein avant de partir…), nous avons trouvé une voiture avec chauffeur pour nous conduire à Ubud avec divers arrêts le long du chemin.
La route commence à longer la côte puis grimpe dans les montagnes sur lesquelles s’accrochent de nombreuses rizières en terrasse. Nous arrivons ensuite au temple de Ulun Danu que l’on visite. Passons rapidement sur l’épisode de la ferme à crocodiles tristounette et glauque pour une petite halte dans une plantation de café où nous avons le «plaisir» de goûter la spécialité du crû: le café Luwak, ou ce que j’appellerais plus simplement le café au caca. En fait, c’est pas tout à fait vrai, mais à peine: des civets mangent les graines de café qui sont altérées lors du transit intestinal, mais sans être digérées. Il y a ensuite des chanceux qui récupèrent les graines des crottes pour en faire le café le plus cher du monde. Alors bon, on a goûté côte à côte café normal et café au caca: le goût est certes différent, mais de là à dire que c’est «meilleur» ou que ça mérite la différence de prix, il y a un pas que je ne permettrais pas de franchir.
Nous arrivons ensuite au temple de Taman Ayun, autour duquel il semblerait que l’on ait tourné dans le mauvais sens (que les dieux nous pardonnent, ce n’était pas intentionnel). Après encore un peu de route, nous arrivons à Ubud, et on opte pour l’hôtel Oka Wati, coup de cœur du Lonely Planet. C’est tout à fait compréhensible, mais le mauvais côté de la chose c’est qu’il est très fréquenté et on devra changer de chambre pour la prochaine nuit. L’hôtel est vraiment chouette et se trouve dans un cadre magnifique. Chaque chambre est différente et possède un énorme balcon.
La ville d’Ubud et très touristique ce qui change du calme depuis le point de vue sur le Bromo. L’anomalie statistique bat son plein, mais alors plein tube!