Autour de Cusco

Cusco

Visite des sites archéologiques autour de Cusco. On y va à pied, et ça commence par bien monter pour arriver à Sacsayhuaman (ou sexy woman comme l’appellent les guides locaux pour amuser les touristes, très fiers de cette plaisanterie qui ne doit probablement pas être toute récente). De manière assez standard au Pérou, nous arrivons à une caisse où l’on achète notre ticket d’entrée (le type essaye d’ailleurs de nous arnaquer en voulant nous vendre un billet pour l’ensemble des sites de la région, y compris Ollantaytambo, Moray, etc. Heureusement que, à son plus grand désespoir, nous savions exactement quel billet nous voulions et combien il coûtait), et ce n’est que quelques centaines de mètres plus loin que l’on rencontre un deuxième point de contrôle où il s’agit de montrer le billet précédemment acheté. Pourquoi le contrôle ne se fait pas au même moment que l’achat, mystère. Il faut croire que la main d’oeuvre est bon marché…

Pierres parfaitements ajustées à Sacsaywamán

Nous commençons par nous rendre au pied du Christ géant qui domine Cusco, et force est de constater qu’il est bien plus beau vu de loin (d’en bas en ville) que de près. Ce sont surtout ses yeux qui sont dérangeants avec un gros trou au milieu comme s’ils avaient été picorés par des oiseaux. Mais ce qu’ili faut surtout admirer depuis là haut, c’est la ville de Cusco, le nombril du monde, qui s’étend sous nos pieds. Le site de Sacsayhuaman est assez impressionnant de par ses murs formés de blocs énormes ajustés au millimètre et qui forcent l’admiration. Nous nous rendons ensuite au site de Kenko, puis à la forteresse de Puka Pukara en passant par un joli sentier à travers les champs. Nous finissions ensuite à Tombomachay, qui est un peu décevant après ceux déjà parcourus.

Paysages aux abords de Cusco

Le truc bizarre étant surtout que la taille du parking et la grandeur de la guérite de contrôle contrastent bizarrement avec l’étendue réduite de ce dernier site. Nous retournons ensuite à Cusco en bus en début d’après-midi, puis allons acheter nos billets de bus Puno-La Paz, vu que l’on aura pas trop le temps de le faire à Puno. Nous nous rendons au terminal de bus à pied, qui se révèle être beaucoup plus loin que prévu. Lorsque l’on y arrive finalement, on s’adresse au bureau de Tour Peru qui semble être une bonne compagnie. Nous avons à faire à une sorte de gamin assis derrière un ordinateur, la tête couchée sur le comptoirs comme s’il dormait. Lorsque Matteo lui demande de réserver les billets il ne bouge pas sa tête et entreprend donc de se servir de l’ordinateur la tête toujours couché sur la table. Malgré une interface super simple, il n’arrive pas à émettre les billets, et la fille qui se trouve dans le même bureau n’a pas l’air d’en savoir plus, et il nous faut donc attendre qu’une personne qui sache utiliser l’ordinateur arrive. On espère juste que ce ne sera pas notre chauffeur se dit-on entre deux fous-rires.

Salines et terrasses

Ollantaytambo – Cusco

Programme du jour: retour sur Cusco. Nous souhaitons nous arrêter à quelques endroits sur le chemin, et trouvons un taxi qui veut bien nous amener là où on veut. On commence par les salines de Maras: Il semblerait qu’un inca de passage dans les environs a voulu boire de l’eau à une source qui jaillissait dans le coin et… pouah! elle était salée. Depuis, le sel est exploité grâce à un système d’irrigation perfectionné qui rempli environ 2000 piscines d’eau saumâtre qui peut ensuite s’évaporer. La superposition des ces milliers de gouilles accrochées au flanc de la montagne vaut le détour.

Les salines de Maras

Notre chauffeur (il s’appelle Julio) nous laisse le long de la rivière Urubamba, ce qui nous permet de monter à pied jusqu’aux salines, de les traverser, et il revient nous attendre de l’autre côté. Après un petit arrêt un peu plus haut pour contempler la vue d’ensemble des salines, nous nous rendons aux terrasses de Moray, le laboratoire agronomique des incas.

Fleurs aux terrasses de Moray

Le trajet se poursuit en passant par Maras, puis Chinchero, où selon notre chauffeur, on trouve de l’artisanat fait localement, par opposition au marché de Pisac dominé par les produits boliviens. Tu parles Charles! On s’est fait avoir, comme on le découvrira plus tard en trouvant les même pulls en Bolivie!

Chinchero

Nous retournons ensuite au même hôtel, et bénéficions cette fois d’une chambre tout en haut que nous espérons (à tort, mais je ne vais pas m’étendre sur le sujet) être plus silencieuse que lors de notre premier passage. L’hôtel est orné de peintures à thème religieux d’un goût un peu douteux. Au dessus de mon lit trône, celui que j’ai nommé saint Genou, à cause de la forme assez excentrique de sa rotule. Le vêtement qu’il porte met curieusement cette bizarrerie en évidence. Nous avons aussi le grand “plaisir” de devoir arpenter à nouveau le boyau “Recoleta” pour se rendre au centre ville.

Machu Picchu

Aguas Calientes – Ollantaytambo

Lever avant l’aube aujourd’hui pour se rendre sur le site du Machu Picchu. On décide d’y aller à pied, et on est bien content de ne pas avoir à se mettre dans la longue queue pour le bus. Le premier bout du chemin coïncide avec la route d’accès, mais vu que les bus ne circulent pas encore, ce n’est pas un problème. Lorsqu’on arrive au pont traversant la rivière Urubamba, il nous faut montrer nos tickets une première fois à un garde qui semble tellement s’ennuyer qu’il nous demande pourquoi nos passeports (qu’il faut aussi montrer) sont rouges avec un croix blanche. La réponse “par ce qu’ils sont suisses” semble le laisser dubitatif. Une fois de l’autre côté du pont, le sentier est bien séparé de la route (ou plutôt piste), ce qui est une bonne chose, par ce que les bus commencent à monter. Lorsque nous arrivons au sommet, nous découvrons que nous n’avons pas tout à fait échappé à toute file d’attente, puisqu’il y en a une belle pour entrer sur le site lui même.

Machu Picchu au lever du jour

Et nous voici donc sur ce lieu de légende qui a de quoi impressionner. D’abord, pas étonnant que les Espagnols ne l’ait pas trouvé, par ce qu’il faut vraiment chercher: la cité inca reste bien invisible depuis le fond de la vallée. Nous nous promenons dans les ruines et admirons le savoir faire des incas dans le domaine de la construction avec leurs énormes blocs de pierre de plusieurs tonnes qui sont ajustés au millimètre et s’assemblent sans mortier. Force nous est de constater, en comparaison avec les horreurs architecturale que forment les maisons péruviennes dans les villages, que les habitants devraient un peu plus s’inspirer des méthodes de leurs ancêtres lorsqu’ils bâtissent leurs maisons.

Putucusi depuis une fenêtre du Machu Picchu

Un peu avant 10h00, une nouvelle queue nous attend pour monter au Wayna Picchu et bénéficier d’un joli point de vue en hauteur sur le site. Il faut un peu zigzaguer entre les derniers du groupe de 7h00 qui sont encore coincés dans la descente, et ceux qui ont commencé à monter avant nous mais qui avancent comme des escargots. La vue au sommet a bien valu l’effort fourni!

Nous redescendons ensuite à pied jusqu’à Aguas Calientes où nous prenons une bière bien méritée avant de reprendre le train jusqu’à Ollantaytambo.

Le pueblo du bout du monde

Cusco – Aguas Calientes

Notre journée commence par un trajet en taxi jusqu’à la gare de Poroy, à une dizaine de kilomètres de Cusco. C’est de là que nous prenons le train pour aller à Aguas Calientes, puis au Machu Picchu. Le train est la seule manière de se rendre à Aguas Calientes, mais la plupart des visiteurs le prennent à Ollantaytambo, de façon à raccourcir le trajet. Nous décidons de profiter au maximum des paysages et de commencer le trajet à Cusco (ou Poroy plus précisément), ce qui fut un bon choix, puisque le paysage était très différent entre la première moitié du trajet (Poroy-Ollantaytambo) et la seconde (Ollantaytambo-Aguas Calientes). Matteo s’inquiète de savoir s’il pourra entrer dans le train puisque le principe d’embarquement s’apparente plus à celui d’un avion que d’un train et il se trouve que 1) Mes doigts ont glissé sur le clavier lors de la réservation, et le nom de Matteo a deux lettres inversées et 2) Son numéro de passeport est faux puisqu’il en a refait un nouveau entre le moment de la réservation et notre voyage. Mais il se trouve que le type qui contrôlait les billets était aussi dyslexique que moi et s’est contenté de jeter un œil à la photo du passeport et à la bouille de son détenteur. La première partie du trajet implique une descente assez vertigineuse le long d’une gorge, alors que la seconde s’enfonce dans la jungle, pour finalement arriver à Aguas Calientes, pueblo du bout du monde.

Machu Picchu vu depuis le Putucusi
Montée au Putucusi

Il est environ midi lorsque nous arrivons à notre hôtel et décidons d’atteindre un point de vue sur le site du Machu Picchu: le sommet de la montagne Putucusi. Il nous faut demander notre chemin à un local dans la rue qui nous répond: “You want to go to Putucusi, hi hi hi hi!” Après quelques centaines de mètres sur le sentier et après avoir franchi une première échelle, nous comprenons mieux pourquoi le type riait, puisque nous arrivons à une paroi rocheuse sur laquelle est fixée une échelle assez impressionnante. Une fois en haut, on aperçoit même pas le bas à cause de la pente. Il y a plusieurs autres échelles ensuite, mais toutes plus petites, puis une assez forte grimpette, mais nous arrivons finalement en haut et découvrons une vue magnifique sur les montagnes environnantes et le Machu Picchu. On se dit que même si on meurt en tombant de l’échelle géante en redescendant, on aura au moins vu ce site de légende. Mais comme il ne suffit pas seulement de le voir de loin, mais qu’il faut aussi y aller (programme du lendemain), c’est encore trop tôt pour mourir, et nous ferons donc attention en descendant.

Train traversant le village d’Aguas Calientes

Nous finissons l’après-midi aux bassins thermaux d’Aguas Calientes (d’où le nom de la ville), mais ça ne casse rien: trop de monde par rapport à la taille des bassins, qui sont seulement légèrement tièdes, à part un qui est chaud, mais c’est bien sûr le plus densément peuplé. Le cadre par contre est très joli. Aguas Calientes est faite pour les touristes, et ce ne sont donc pas les restaurants qui manquent. Par contre, dur de faire son choix avec tous ces types qui nous agressent pour nous attirer dans leur restaurant. De manière prévisible, les restaurants munis d’un racoleur restent désespérément vide, comme quoi nous ne sommes pas les seuls à être agacés par ce procédé.

Matteo, Lead Traveler

Cusco – Vallée sacrée – Cusco

Nous avons une chambre au rez-de-chaussée, et avons donc assez vite constaté que question bruit, ce n’était pas l’idéal, car il y a pas mal de passage. Mais le pire arrive à 5h00 du matin, lorsque la cuisine commence à préparer le petit-déjeuner, et surtout à passer les fruits au blender avec insistance pour les transformer en jus (succulents, d’ailleurs, mais au prix de combien de décibels?)

Lama ou Alpaga?

Pour commencer en douceur et s’adapter à l’altitude, nous nous joignons à un tour pour visiter la vallée sacrée. Suite à plusieurs expériences concluantes de Matteo lors de voyages précédents, nous choisissons la compagnie Viator, qui est en fait un agrégateur d’activités à travers le monde. Matteo qui a fait la réservation est désigné “Lead Travler”. Ma fois, c’est lui qui portera la responsabilité au cas où le tour est nul.

Ollantaytambo

Mais ce fut une très belle journée. Nous commençons par visiter une ferme avec des lamas, alpagas et vigognes, histoire de pouvoir les différentier, puis nous arrivons à Pisac pour visiter le marché et voir des cochons d’inde entrain de rôtir. Notre guide reçoit une dizaines de pains, contre la promesse de livrer 10 cochons d’inde lors d’une fête à venir. Nous nous dirigeons ensuite vers Ollantaytambo pour visiter la forteresse. Ensuite vient le repas, qui a été décrit très positivement sur les critiques du tour laissées sur le site de Viator. Mais je suppose que les personnes ayant écrit ces commentaires devaient être américaines. Il n’y avait pas à se plaindre de la qualité ni de la quantité de la nourriture: il s’agissait d’un buffet “all you can eat”. Mais par contre, nous qui nous attendions à un repas typique nous avons été un peu déçus, car c’est un restaurant géant pour touristes dans lequel s’arrêtent tous les groupes faisant le tour de la vallée sacrée. C’était bruyant, et il y avait du monde partout qui se goinfrait; ça en couperait presque l’appétit. En fait, on aurait très bien pu être dans le restaurant d’un hypothétique hôtel de Las Vegas au thème péruvien que ce n’aurait pas été différent.

I am British, I know how to queue!

Suisse-Cusco

“I am British, I know how to queue” a déclaré Arthur Dent. Et bien il serait peut-être attristé d’apprendre que les anglais ne sont pas les seuls à faire la queue de manière très disciplinée: les péruviens aussi, comme nous avons pu le découvrir lors des nombreuses files d’attente qu’il a fallu faire à l’aéroport de Lima afin de prendre notre vol pour Cusco. Immigration, douane, check-in, et surtout, surtout, contrôle de sécurité sous la forme d’une file de 200 mètres de long qui serpentait entre les boutiques de Duty-free. Mais on avait le temps (même pour boire un café!) et quelques heures plus tard, nous voici à Cusco, le nombril du monde, l’ancienne capitale des incas. Le taxi pour notre hôtel nous paraît bon marché, mais il semble que l’on ait tout de même payé 3 fois trop cher. Évidement, ce genre de truc ne marche que le premier jour! La première chose que l’on aperçoit en arrivant à Cusco est une pub géante pour McDonald au bord de la voie de roulage de l’aéroport. En effet, l’enseigne du cousin américain de Tricatel a pignon sur rue au plein ville. Peut-être ont-ils un Mac Chu-picchu!

Cathédrale de Cusco

Notre hôtel est près du centre, toutefois pour y arriver, il nous fallait emprunter le “trottoir de la mort” le long de la ruelle Recoleta. Cette dernière n’est pas beaucoup plus large qu’un voiture et est bordée d’un seul côté par un semblant de trottoir sur lequel tient 75% d’un européen moyen ou 45% d’un américain moyen. Les voitures arrivent à la queue-leu-leu dans une directions, et les piétons dans les deux sens. Autant dire qu’il n’est pas possible de croiser sur le trottoir, et que la seule option consiste à mettre un pied sur la route au péril de sa vie…

Vue sur la place centrale de Cusco depuis la terrasse en hauteur d’un bar

Malgré les nombreux avertissements de notre guide de voyage concernant le sorroche, les terrasses en hauteurs autour de la Plaza de Armas (nom générique à toutes les places principales au Pérou et en Bolivie) sont bien trop jolies pour renoncer à une bière bien méritée. Nous poursuivons ensuite notre visite de la ville en passant par le marché où nous dégustons un jus de fruit, et par le quartier San Blas et ses ruelles piétonnes en pente.

Place San Blas

An unexpected journey through New Zealand, December 2012

From September to November 2012, I had the opportunity to work at the Auckland Bioengineering Institute. Before flying back home, I took 4 weeks to visit the country, with my friend Daniel joining me from the start, followed by Florent 1 week later. The log book (in French) is available on this page, but here is an illustrated summary of this trip in English. Judging by my drawing talents, choosing engineering was probably a wise choice 😉

Our trip starts at the end of November 2012, a few days before the world premiere of “The Hobbit: an unexpected Journey”. By New Zealand law, nobody is allowed to ignore this national event, and the Auckland airport has therefore hired an annoying fake dwarf that I must endure while waiting for my friend Daniel, whose plane is unfortunately delayed

As Daniel discovered while going through immigration, having über clean hiking shoes is more important to enter New-Zealand than a Visa or a Passport.

 Of course we want to taste local product such as wine (which I didn’t have much opportunity to test during my three months stay at the Auckland Bioengineering institute, as male kiwis say no to wine (but yes to beer!)). However, we were quite surprised by the indications on the bottle (although it appears that flocculation of suspended particles using egg whites is also quite common in Europe, but producers are not required by law to write it on the bottle, and they don’t…). I suppose that it makes this wine non-Vegan. Well, that’s their loss!

We are then on our way for the Abel Tasman coast track and its tidal crossings with clearly stated rules defining when it is safe to cross. Apparently, DOC rangers follow other rules, but they are wearing adequate clothing (not very photogenic)…

As a visitor in this beautiful country, it is very important to adapt to the local customs and laws and not end up in jail. On the other hand, the ubiquity of the word “kiwi” and its different meanings may seem confusing at first, especially as only one of them can be legally eaten. The following guidance should help the unsuspecting visitor to stay out of trouble.

We met some German tourists. They seemed to like us…

The nice think about hiking, is that you have the time to discuss about very important matters, such as the optimal shape a seal should have (they are not yet there…)

We were quite surprised on our way back to Marahau using the Aqua-taxi that we actually got to stay on the boat while they loaded it on a trailer and drove through the village…

After the Abel Tasman coast track, we headed towards Christchurch, where our friend Florent is due to land and join us in our adventures. We stopped on the way at Maruia hot springs, where sandflies are enjoying themselves and our heads (the only part of our body emerging from the water). We have to watch out not to be too badly bitten, so that Florent can recognize us at the airport.

We are now near Mt Cook, ready for a small walk along Hooker Valley, but we first have to deal with a small incident.

The wind is blowing fiercely in the Hooker valley. In French, we literally say that the wind is strong enough to ‘dehorn’ a cow. As no cows were around, we couldn’t really check if it was true, but at least the wind was strong enough to take Daniel’s cap away…

When we think about New-Zealand’s untouched nature, we imagine breathtaking landscapes in absolutely peaceful surroundings. Well, this is generally true, except when a group of 40 teenage girls arrive where you are. “Sorry for deafening you” said one of their adult supervisors.

We are now around Te Anau, and on the Kepler track more precisely. Our first camp ground is a very lovely spot at Brod Bay, on Te Anau’s lake. Apparently, the sandflies are also fan of this location, and of us…

We also need to fill our bottles with water. Florent doesn’t like the idea to drink water that stagnated in a tank, and I try to convince him otherwise, until I see the colour of the water.

Any tourist guidebook on New-Zealand will tell you that the country is absolutely free from deadly predators and consequently extremely safe. This is of course a state-sponsored lie aimed at attracting the unsuspecting visitor. I have already mentioned one of those blood-thirsty beasts: the sandfly. Today we discover another one of them, as it seems that some monsters have been left behind after the filming of the Lord of the Ring trilogy, judging by this very official DOC track closure notice:

In Queenstown, it is time to use my gift certificate for the highest bungee jump in New-Zealand, generously offered by my colleagues of the Biomimetics lab, who naturally tried to scare me beforehand by telling me everything that can possibly go wrong. What they didn’t know is that even though bungee jumping is not a Swiss invention, we have also a strong tradition in killing tourists this way, thanks to a company named adventure world who managed to use too long a rope… In the end my jump was a lot of fun. The bungee company has a dubious sense of humour, judging by the signs posted on their bathroom doors and they apparently require all of their male employees to grow a 70’s porn-star style moustache. What are they doing during the low season?

Driving in New-Zealand implies of course to drive on the wrong side of the road (as opposed to driving on the right side…), but it’s quite easy to get used to it and we therefore laughed at the arrows painted at the end of every one-lane bridge to tell stupid tourist where they should go. Well we shouldn’t have laughed, because after all, we too are fucking stupid tourists…

After crossing Cook strait, we find a small camping near a beach that has a small bookshelf working on a leave one / take one principle. However the choice is scary as it is almost uniquely composed by cheap cheesy love stories not worth the paper on which it is printed, such as “The Texas ranger and the tempting twin”, “He is just a cowboy” or “The laws of attraction”

We then head for Mt Egmont (Taranaki), the lonely mountain. Why it is all alone on the West and not with Tongariro and friends is explained in a Maori legend by the fact the he was caught red-handed with Tongariro’s lover, and was condemned to a life of exile far from the volcano tribe. For all the Kiwis and sheep living between the Egmont and Tongariro national parks, let’s hope that Taranaki never decides to head home…

Last hike of the trip: the Tongariro northern circuit. During the first day, we passed a hiker with a golf club, which starts a nice conversation among us: What is he doing with this on a volcanic zone? However, after a bit, the conversation changes to a subject that kept us busy for the past few weeks: what is the drawing on the Cerebos salt-shaker? a) a puddle of salt (the kid is just emptying the salt saying “see how it runs” out easily)? or b) a chicken (in which case the kid should learn that before putting salt on poultry, it is necessary to kill it, pluck it and cook it. In addition, throwing salt on a live chicken is mean: imagine if it gets some in the eyes? Evil Kids!)

But interestingly enough, a golf club is not the strangest object we have seen people carrying along this hike, because a few hours later, we saw a girl with a Hula-Hoop. I don’t know if Hula-Hooping on the top of Tongariro is one of the “must do” activities in New-Zealand…

I already mentioned two deadly predators (sandflies and Nazgûl) inhabiting this country supposedly safe, and today, we discovered a third one, and probably the fiercest of them all: the volcanic flying rock, which attacks innocent hiker from above, devour their soul and feast on their entrails. We cross the zone cautiously, keeping an eye on the sky, with sweat dripping in our backs, until relieved, we see the sign indicating the end of the dangerous zone (the advantage of those deadly rocks is that they attack only in very well-defined zones). But what is Daniel doing? Oh, my gosh, he is taking a picture of the “flying rocks zone ends” and by doing so, has stopped in the deadly zone! Unbeknownst to him, but knowst to us, danger is lurking…

Unfortunately, we weren’t lucky with the weather, as it has been raining for most of the hike. However, the ranger at the hut tells us that is should get better today. It is still lightly raining when we start the 3rd day, but trusting the ranger, we expect the rain to stop anytime…

Last stop before Auckland: hot water beach on the Coromandel peninsula, where you can dig your own private spa in the sand. Of course, you need to dig at the right spot or you could be surprised.

In the afternoon, we reach Auckland. Dinner with part of the Biomimetics laboratory at the Sky Tower restaurant. As today is December 21 2012, the world is supposed to end, and I bet that the restaurant is Milliways, the restaurant at the end of the universe.

La fin du monde, selon certains allumés

Hot Water Beach – Auckland

La marée étant de nouveau basse le matin, nous repartons sur la plage vers 7h30. Cette fois, il y a nettement moins de monde, mais nous ne sommes pas les seuls malgré l’heure matinale. Nous pouvons donc choisir l’emplacement optimal, avec deux arrivées d’eau : la chaude à 64° et la froide pour tempérer. Ceux qui arrivent ensuite et creusent sur nos deux côtés émettent bien vite des cris : ceux de gauche par ce que leur bassin est froid, et ceux de droite par ce qu’il est brûlant.

Cathedral Cove
Sky tower Auckland

Il est ensuite temps de se diriger vers Auckland pour rendre la voiture. Nous y arrivons dans l’après-midi et profitons ensuite du beau temps pour aller boire une bière sur les docks. Le soir nous allons souper avec quelques membres du biomimetics lab au restaurant tournant au sommet de sky tower. Nous sommes le 21.12.12 et selon le calendrier maya (ou plutôt selon des illuminés qui ont les fils qui se touchent) c’est sensé être la fin du monde. Alors bien sûr, étant dans un restaurant au sommet d’une tour, je ne peux que me demander si ce ne serait pas là le fameux «restaurant at the end of the universe»

Et voilà, c’est déjà la fin. Je reprends l’avion demain, alors que Florent passe quelques jours chez sa famille au nord d’Auckland, et Daniel rentre un jour après moi…

Un gyser qui sait se faire désirer

Rotorua – Hot Water Beach

Départ pour le site de Te Puia. Il s’agit d’un complexe culturel maori qui inclut notamment un parc géothermique et quelques geysers. Après la visite guidée durant laquelle notre guide aura tenté (en vain) de nous faire exorbiter les yeux, technique maorie d’intimidation de l’ennemi, nous nous rendons près du geyser Pohutu pour le voir cracher son jet de vapeur. Mais il faut prendre notre mal en patience. Nous attendons donc… puis nous allons chercher un sandwich, puis nous attendons encore. Enfin le voilà qui crache plus haut qu’avant, genre jet d’eau à propulsion géothermique. La hauteur du jet est probablement plus élevée que celle de Stokkur en Islande, mais son style jet d’eau continu le rend moins impressionnant, et le fait qu’il nous a fait poireauter le rend un tant soit peu irritant et antipathique…

Autre curiosité, la maison du kiwi avec un cycle jour/nuit inversé qui nous permet d’observer cet oiseau timide et nocturne. Il avait l’air très affairé à chercher sa nourriture partout en se déplaçant rapidement d’un coin à l’autre. Kiwi facts: seul 5% des poussins qui naissent dans la nature survivent jusqu’à l’âge adulte. L’œuf du kiwi pèse 15% du poids de la femelle.

Hot Water Beach

Nous partons ensuite jusqu’à la péninsule Coromandel, plus précisément en direction de Hot water beach. Il s’agit d’une plage sur laquelle sort une rivière thermale. A marrée basse, il est possible de se creuser son spa privé dans le sable. Enfin « privé » est un bien grand mot, car lorsque nous arrivons (un peu tard, car nous n’avions pas prévu une route aussi sinueuse), il y a déjà une centaine de personnes qui se roulent dans le sable comme des petits porcelets bien heureux. C’est assez rigolo de voir une plage de plusieurs km complètement déserte, avec plein de monde agglutiné à un coin précis.

Will Yum Tell

Waihohonu – Whakapapa village – Rotorua

D’après la météo du gardien, le temps devrait aller en s’améliorant et vu qu’il a arrêté de pleuvoir pendant le petit-déjeuner, tout les espoirs sont permis. Lourde erreur, puisque peu après notre départ, il se met à pleuvoir un peu, puis beaucoup pour bien sûr terminer par « à la folie » pendant tout le reste du parcours. Daniel, avec son appareil de photo étanche trouve tout de même l’occasion d’immortaliser quelques scènes.



Nous parcourons assez rapidement les 15 km de l’étape et sommes bien contents d’arriver à la voiture. A peine avons-nous quitté la montagne que le temps s’améliore, et lorsque l’on s’arrête à Turangi pour dévorer d’énormes burgers, il fait beau et chaud et nous pouvons manger dehors.

Nous continuons ensuite jusqu’à Rotorua, la ville qui sent l’œuf. Après s’être douchés, nous profitons du soleil pour faire sécher nos affaires trempées puis allons nous balader dans le parc Kuriau et ses nombreuses mares de boue qui bouillonnent dans une odeur soufrée. Le restaurant dans lequel nous nous arrêtons le soir a un burger nommé Will Yum Tell à la carte. Mais à bien y réfléchir, il est tout à fait possible que Wilhelm Tell, après avoir tendu son embuscade à Gessler et ses hommes au chemin creux a été contraint de s’exiler pour se soustraire à la vindicte des Habsbourg. Peut-être a-t-il choisi le Vietnam comme terre d’accueil et il a légèrement modifié son nom pour se fondre à la population locale (quoiqu’une arbalète et une grosse barbe d’armailli, ça trahit pas mal). Même si ce burger est sûrement « yummy » on prend autre chose, ayant déjà eu du burger à midi.

Profil du Trek