On visite la péninsule Nord-Ouest aujourd’hui, avec notamment une petite balade le long des falaises et d’une plage parsemée de déchets. Au fond d’un trou, une ruine de ferme et une baraque manoir tristounette à souhait, le tout copieusement entouré de boue. Il faut avoir le moral solide pour habiter là. Dans la prairie, rencontre avec deux moutons qui ont dû échapper à la tonte depuis de nombreuses années…
Étape suivante : le château des McLeod, en bien meilleur état que la ruine des McDonald visitée 2 jours avant. Il semblerait que la gueguerre des clans n’ait pas profité à ces derniers, qui selon la légende auraient émigré aux USA pour se lancer dans la gastronomie.
Le GDR recommande de poursuivre jusqu’à Neist point pour profiter d’un joli panorama, mais prévient que la descente est difficile. Arrivés sur place, nous constatons qu’il s’agit d’un chemin goudronné et d’escaliers en béton. Comparé au Lonely Planet qui décrivait l’itinéraire précédent comme facile, on s’aperçoit qu’il y a deux poids deux mesures. (Ce qui n’est pas étonnant quand on regarde quelle proportion les sections “Où boire un verre et “où manger” occupent dans le GDR : les rédacteurs doivent passer plus de temps en face d’une bière que d’un mouton dans la lande!).
Notre prochaine et dernière étape sur l’île de Skye consiste en la visite de la distillerie Talisker qui produit l’un des single malts les plus tourbés d’Ecosse. Malheureusement, notre budget ne nous permet pas de repartir avec une bouteille de 25 ans d’âge.
Trajet : Sligachan – Sligachan (boucle dans l’île de Skye) : 68 km
La tempête a continué pendant une bonne partie de la nuit, par contre le matin, pas question de dormir un peu, puisque avant 8h00, l’équipe de “Monodent” a décidé de s’écouter un CD d’un troubadour écossais qui chante en roulant les r et raconte des histoires (en roulant les r aussi bien sûr). Ceci a déclenché nos deux autres voisins motards qui ont décidé de faire chauffer leurs Harley en mettant des gaz, histoire de réveiller tout le camping. La tempête partie, ce sont les midges qui font leur apparition, et la mode “tête dans le sac” fait son grand retour en force sur le terrain. “Monodent” avait d’ailleurs mis le sien de travers.
Nous partons ensuite pour une marche d’une journée (cette fois avec carte et GPSr) sur la côte aux pieds des montagnes Cuillins. L’itinéraire est recommandé par le Lonely Planet et décrit comme “facile”. Mais bien vite, nous avons affaire à un petit problème : une rivière coule devant nous mais il semblerait que quelqu’un ait omis d’y construire un pont. Nous choisissons donc l’endroit où elle est le plus large pour traverser, afin de minimiser la profondeur et le courant.
On enlève nos chaussures et nous nous aventurons dans l’eau, heureusement pas trop froide. Toutefois, le courant est assez fort, et nous avons de l’eau jusqu’au genoux. De plus, il semblerait qu’un petit rigolo ait passé toutes les pierres du lit de la rivière au savon noir, car c’est extrêmement glissant. Nous traversons tant bien que mal les 15 m de la rivière, pour ensuite s’apercevoir que nous l’avons franchie à un endroit que la mer recouvre à marée haute. Il nous faudra donc trouver un autre point de traversée au retour.
La suite du chemin suit la côte aux pieds des montagnes dans un terrain saturé d’eau : un vrai marais en pente! (il n’y a qu’en écosse que ça se trouve ça!). Le but de notre randonnée est maintenant en vue : une vallée encaissée entourée de pics acérés et au fond de laquelle se trouve un petit loch. Il reste tout de même un petit obstacle à franchir : une masse rocheuse suspendue au-dessus des flots et nommée le Bad Step. Sur la carte, le chemin s’arrête d’un côté du bloc de rocher et reprend de l’autre, sans informations sur la manière de négocier l’obstacle. On le contourne par le haut en crapahutant dans les rochers, puis nous arrivons aux portes du loch Coruisk, le but de notre sortie.
Nous nous apprêtons à pic-niquer tout en savourant le magnifique panorama chèrement gagné, lorsque nous nous apercevons que l’endroit grouille de touristes : un petit malin les amène en bateau pour £13. Maigre consolation : nous occupons le plus beau point de vue, qui reste inaccessible pour les touristes venus en bateau, car séparé par une rivière.
Au retour, Florent remarque une fissure qui court le long du Bad Step et qui doit être le passage officiel. Les pieds sur la fissure, les mains contre le rocher, 5m de vide puis l’eau (probablement assez froide), voilà la situation de laquelle Florent m’a extrait en faisant le singe acrobate pour me dire où poser les pieds. Autant dire que l’on n’a pas croisé grand monde sur cet itinéraire! Au camping, la mode tête dans le sac bat toujours son plein, sans pour autant que nous prenions part aux réjouissances. Certains arrivent même à boire et à fumer à travers leur accoutrement. Par contre, nous n’avons vu personne manger…
Trajet : Sligachan – Sligachan (boucle dans l’île de Skye) : 153 km
Regardez, il pleut du crachin; regardez, je crache des bouts de pain… Cet hymne guerrier breton s’applique visiblement aussi à l’île de Skye, à voir la légère bruine qui tombe, ainsi que notre voisin de camping édenté que j’ai affectueusement surnommé “Monodent”.
Départ pour la visite du Nord de l’île de Skye. Les nuages sont extrêmement bas, ce qui fait que même si l’on a un tant soit peu de visibilité au niveau de la côte, tous les sommets sont complètement dissimulés dans la purée de pois. La première curiosité géologique sur notre passage, the old man of Storr, pourtant normalement visible depuis la route, reste totalement hors d’atteinte de nos regards perçant d’aigle. Mais vu qu’un chemin au fort dénivelé (300m) nous amène à son pied, on se dit que si on ne peut pas voir ce représentant en stores (en fait un énorme pilier rocheux de plus de 50m de haut) de loin, et bien on ira le voir de près. Sauf qu’arrivés sur place, on a failli le louper, vu les 10m (à peine) de visibilité dont on jouissait. Tout ce que l’on a vu, ce sont les pieds, ou plutôt LE pied (mais un gros!), du “old man”, et on ne parle pas du vent tempétueux qui nous empêchaient de tenir debout. On redescend donc sur la côte et longeons les falaises. Cependant une formation rocheuses, les Quiraing nous pousse à remonter en altitude pour une petite balade. Grossière erreur, puisque la situation est identique à celle du Old Man of Storr. Les formations rocheuses, nous n’en avons pas vu l’ombre d’une seule, puisqu’à part le sentier et une masse grise de brouillard, on ne discernait pas grand chose. On a d’ailleurs réussi à se perdre dans cet endroit que le GDR décrit très justement comme un véritable labyrinthe. Alors que notre itinéraire formait une boucle, nous avons été contraints de revenir sur nos pas afin de retrouver la voiture… dans laquelle était resté le récepteur GPS de Florent.
Retour sur la côte et visite des ruines du château du clan MacDonald. Il parait qu’il est hanté par le fantôme d’un enfant qu’une nurse “maladroite” aurait lâché par la fenêtre. Dommage qu’il ne s’agissait pas de Ronald, car cela aurait épargné le monde d’une piteuse calamité gastronomique. De retour au camping, une pluie fine se met à tomber et se transforme rapidement en déluge tempétueux. Il faut installer notre bâche. Mais si nous avons réussi à trouver de la cordelette à Tobermory, nous n’avons toujours pas de baguettes, et c’est pas sur cette île que nous allons trouver des arbres! Nous voici donc forcés de coincer un pan de la bâche dans les portes de la voiture et de former un triangle sous lequel nous arrivons juste à nous placer pour cuisiner et manger au sec… mais pas en silence, car le vent agite sans merci notre bâche. Un compositeur aurait été probablement inspiré pour écrire une symphonie pour bâche, cornemuse et orchestre, l’eût-on invité sous notre luxueuse installation. Nous partons boire une verre au pub du coin, et lorsqu’on le quitte pour aller se coucher, nous constatons qu’il pleut et souffle toujours autant.
Cette fois, la chance météo nous abandonne, et bien qu’il ne pleuve pas lorsque l’on sort de la tente, plusieurs averses sont déjà tombées tôt ce matin. On commence par la visite de Tobermory qui, en plus d’être un petit port aux maisons colorées, possède le seul distributeur de billets de l’île de Mull, convoité par Florent depuis déjà un moment. Nous poursuivons notre tour de l’île sur une route de campagne semblant mener à la fin du monde. Nous renonçons à la visite du musée de Dervaig, malgré son “attraction majeure” : une maquette de moucheron de 40 cm! La pluie s’installe et nous n’avons d’autres choix que de poursuivre l’itinéraire touristique qui nous ramène au ferry. Nous retournons sur la terre ferme et nous arrêtons pour pique-niquer. C’est l’inauguration de notre moutarde anglaise achetée la veille. L’expression “La moutarde me monte au nez” prend tout son sens grâce à la puissance phénoménale de la chose qui nous fait littéralement cracher du feu par les naseaux.
Notre prochaine étape est l’île de Skye et l’itinéraire nous mène à travers d’impressionnantes montagnes avant d’arriver au Eilean Donan castle, l’un des châteaux les plus photographiés d’Ecosse, et nous nous joignons donc à la tradition grâce à quelques clic-clac-kodak bien placés. Lorsque nous arrivons sur l’île de Skye (par le biais d’un pont), il est déjà passablement tard, mais aucun camping ne semble localisé près du pont, et il nous faut parcourir quelques kilomètres avant de découvrir un petit terrain avec bloc sanitaire sur lequel on peut planter la tente.
Trajet : Craignure – Craignure (aller-retour dans l’île de Mull) : 113 km
Les réveils en écosse sont assez matinaux. Les jours précédents ils furent causés par des gamins turbulents (oxymoron) ou par des vaches affamées. Aujourd’hui, c’est l’arrivée du premier ferry qui met un terme à ma douce nuit de sommeil, et je constate avec stupeur qu’il fait chaud dans la tente. Croyez-moi si vous voulez, mais le soleil dardait notre palace de ses rayons généreux. Ceci dit, une fois hors de la tente, j’ai été forcé de constater que le vent rendait l’atmosphère fort fraîche, ce qui n’empêche nullement les écossais de gambader en shorts et T-shirts, comme s’ils voulaient (à tort) se persuader qu’ils vivaient dans un pays au climat tempéré et agréable.
D’ailleurs, lorsque nous arrivons au départ du ferry pour l’île d’Iona (après une heure de route à une voie mettant les nerfs à rude épreuve) le ciel s’est déjà lourdement chargé, mais sans toutefois nous cracher dessus. Il ne pleuvra en fait pas de toute la journée, faisant de ce jour le deuxième consécutif sans pluie. C’est sur la petite île d’Iona, que l’on atteint depuis l’extrémité de l’île de Mull, que débarqua d’Irlande St. Columba avec la ferme intention de christianiser l’Ecosse. Le pauvre, savait-il qu’il avait débarqué sur une toute petite île? Quoiqu’il en soit, lorsqu’il l’a remarqué, il s’est empressé de débarrasser l’îlot de ses femmes et ses vaches, car d’après lui, là où il y a des vaches, les femmes ne sont pas loin, et là où il y des femmes, il y a la zizanie. Depuis, ces deux espèces proscrites ont visiblement pu réintégrer l’île.
En plus des monument religieux, l’endroit possède notamment de magnifiques plages de sable blanc. L’eau, dont j’ai testé la température en y trempant mes pieds qui en sont ressortis gourds et sourds aux commandes issues par mon unité centrale, ne se prêtait pas du tout à la baignade. Florent déclare qu’en plein été, ces plages doivent être bien sympathiques, avant de réaliser que l’été ne deviendra vraisemblablement pas plus “plein” qu’il ne l’est déjà.
Nous nous aventurons ensuite dans la lande de l’île pour atteindre l’extrémité sud qui se révèle bien plus éloignée que prévu. De retour au camping, nous allons faire quelques courses et passons devant le très officiel “parking des toilettes de Craignure”… payant. Le vent est tombé, et les midges sont à présent de la fête (mais qui les a invités ?). Nous mettons de l’anti-Brumm pour les tenir éloignés, mais il semblerait que ce ne soit pas là la manière écossaise de procéder, puisqu’à quelques tentes de nous, nous apercevons un gaillard la tête plantée dans un sac de toile. Efficace peut-être, mais d’un ridicule à s’en rouler par terre.
Départ en direction de Loch Lomond qui, en plus d’être le whisky préféré du capitaine Haddock, se trouve être le plus grand loch d’eau douce d’Ecosse. On en remonte la rive ouest avant d’arriver à Inveraray, siège du château du duc d’Argyll (clan Campbell). Un quiproquo nous fausse à croire qu’un vieux Campbell en kilt (peut-être le précédent duc en personne) est complètement sénile, alors qu’il devait tout simplement être sourd comme un pot de bruyère écossaise.
Pic-nique au bord du loch Fyne sous l’oeil envieux et benêt des pigeons qui se montraient très téméraires malgré mes gestes menaçants envers leurs disgracieuses personnes. On prend la route des montagnes pour atteindre Glencoe, puis nous nous dirigeons vers l’île de Mull. Ceci nous fait prendre 2 ferries et emprunter une route à une seule piste avec des places d’évitement lorsqu’il est nécessaire de croiser. Nous campons à Craignure, et ne sachant pas prononcer ce nom à l’écossaise, nous optons pour la prononciation française… ça craint!
Notre emplacement de camping se trouve sur une petite colline balayée par le vent, ce qui n’est pas sans nous rappeler les îles Lofoten. Pourquoi Diable percher des campings en hauteur sur des îles balayées par le vent? Pour se réchauffer après le repas, nous nous rendons à l’auberge de Craignure, qui se révéla être aussi un rendez-vous canin. Les 2 phénomènes les plus marquants se révélèrent être un espèce de chiot épagneul complètement caractériel, ainsi que le chien du patron qui trottait entre les tables et qui a bénéficié des 3 biscuits pour chien que j’ai retrouvés dans la poche de mon K-Way. Bien sûr, plus possible de s’en débarrasser après ça, puisque Monsieur semblait attendre la suite. La diversion est arrivée lorsque le patron a rempli un gobelet de bière et l’a posé sur le bar. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le chien avait sauté sur l’unique tabouret du bar et, les deux pattes sur le comptoir, lapait goulûment le breuvage. Sur ce, nous allons nous coucher après une journée pour le moins surprenante, notamment par le fait que nous n’avons pas reçu une seule goutte de pluie…
Les Trossachs, région dans laquelle nous sommes, est parsemée de lochs et montagnes. Quelle meilleure idée que de monter au sommet de l’une de ces dernières (Ben Venue) afin d’admirer la vue à couper le souffle sur les lochs qu’elle surplombe? Sauf qu’il pleut… Mais s’il faut tout faire sans pluie, nos vacances en Écosse risquent d’être peu mouvementées, aussi décidons-nous de partir à l’assaut du Ben Venue.
Le temps en Écosse semble sujet à de fréquents sauts d’humeur, et en effet, au bout d’un certain temps, la pluie arrête de tomber. Cependant, lorsque nous atteignons le sommet, force nous est de constater que nous somme littéralement dans un nuage et que l’on ne voit absolument rien. On commence d’ailleurs à devenir des spécialistes du point de vue sans vue (c.f. ça). D’ailleurs, nous n’étions même pas véritablement arrivés au sommet, ce que le manque de visibilité nous a empêché de constater. C’est un Écossais et son fils qui nous ont indiqué la direction du sommet, à 200m de là.
Une fois descendus (et après avoir dérangée une illuminée qui faisait caca sur le chemin pédestre), on se rend au bord du loch Katrine, que l’on aurait normalement dû apercevoir du sommet. La pluie se remet à tomber et nous poursuivons notre route vers Aberfoyle où nous tentons d’acheter de la ficelle pour notre bâche, mais sans succès. Florent pense que la vente de ficelle en écosse doit être prohibée, car les écossais l’utiliseraient pour se pendre vu leur météo atroce. On monte la tente sous la pluie, et nous prenons ensuite l’apéro devant au soleil. C’est à n’y rien comprendre!
C’est l’aventure qui commence aujourd’hui avec la location de la voiture. A nous les grands espaces solitaires des Highlands, à nous les îles battues par les vents (et la pluie bien sûr), à nous… Enfin pour l’instant redescendons sur terre, car il pleut, et il y a une heure de queue à l’agence Hertz. Mieux vaut prendre son mal en patience. D’ailleurs, pour nous dédommager de notre attente, et pour nous remercier de notre parfaite attitude de Suisses diplômés (nous n’avons pas agressé la fille au comptoir), le second conducteur nous est offert. Et hop voici £57 à retirer à la facture. La pluie susmentionnée a la politesse de nous laisser tranquilles pendant la visite de Stirling et de son château, mais elle fait son grand retour lorsqu’il s’agit de monter la tente dans un camping à l’accueil bourru à souhait (écossais donc…).
Nous nous rendons vite à l’évidence que le camping écossais nécessite quelques accessoires supplémentaires par rapport à notre équipement de base : j’ai nommé la chaise de camping ainsi que la bâche sous laquelle faire la cuisine et manger au sec…
Dans la petite ville touristique située à côté du camping, les magasins sont rares. Si la bâche s’avère facile à trouver, les chaises sont une autre paire de manche, mais nous mettons finalement la main sur deux modèles pour enfants “Kool Kids” du plus bel effet, et –surtout– très confortables, malgré leur taille junior qui donne à notre campement une allure de Club Med pour Schtroumpfs. Pour fixer la bâche, nous comptons utiliser 2 bouts de bois maintenus par 2 ficelles et 2 sardines, mais impossible de trouver de la ficelle, ce qui n’est temporairement pas si important, vu qu’il a entre temps arrêté de pleuvoir… pour mieux recommencer lorsque l’on part se laver les dents!
Sous un soleil presque sans nuages (comme quoi tout est possible) nous visitons new town avant de nous embarquer dans un bus direction le port afin de visiter le Britannia, le Yacht (ou plutôt paquebot) de la famille royale de 1953 à 1997. On y apprend toutes sortes de choses super utiles si jamais on devait recevoir E II chez soi : La reine et son mari préfèrent une couverture à un duvet, font chambre à part et ont des oreillers de même taille. Charles, le grand coquin a été le premier à introduire un lit double sur le bateau, qui nécessitait d’ailleurs 220 membres d’équipage pour naviguer, mais bon, il faut dire que cela incluait l’orchestre.
Dans l’après-midi, visite du scottish museum, à l’architecture totalement tordue, suivie d’un cidre sur une terrasse (Le Magners, bien qu’Irlandais, reste une bien bonne découverte de ce voyage en Ecosse) et d’une soirée assez calme.
A 9h00, nous voilà dans la file d’attente pour un billet pour la visite du château, lorsque l’on s’aperçoit que le site n’ouvre que 30 minutes plus tard. On reste tout de même dans la file, ce qui s’avère être une bonne idée, vu que lorsque les caisses ouvrent, la queue s’est considérablement allongée. Visite du château donc, suivie de celle de la vieille ville, puis ascension d’Arthur’s Seat pour une vue en hauteur de la ville. Entre temps, la tente de Florent a décidé de nous rejoindre, et nous la trouvons donc au dortoir le soir venu.
Repas dans un pub où Florent, toujours très courageux, tente le fameux Haggis auquel il survit semble-t-il assez bien. Minuit sonne le glas de ses 26 ans et se manifeste chez l’intéressé par une petite faim vite comblée dans un stand de fish and chips où il se voit remettre un objet frit cylindrique et allongé ressemblant à s’y méprendre à un zizi de pieuvre. Décidément, le Haggis a préparé Florent à toutes les expériences culinaires que la Grande-Bretagne peut offrir. Heureusement qu’il n’a pas vu que la même échoppe proposait également des mars frits.